La Nation

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posté le 06-01-2011 à 21:54:17 GMT +1

Hommages à Mme MOMBOUA

La princesse de l'Eternel

 


***

 

 

 

La princesse de l’Eternel

   

 

 

Ô Sylvie Momboua ma sœur,

Ma mère, mon cœur, ma fleur !

Si je possédais l’art funéraire

Kota, je t’aurais sculptée en reliquaire,

Couverte d’une feuille de cuivre et de laiton ;

Et j’aurais écrit sur cette feuille cette oraison :

« Nos Pères sont de la même source :

Batouala ; notre village, notre force ;

Les miens ont changé de cours,

Mais les tiens y vivent toujours.

Femme exigeante, rigoureuse,

Intelligente, ferme, ambitieuse,

Notre belle patrie est l’Ogooué Ivindo,

Et notre temple fut l’Université Omar Bongo.

Je garde de toi le souvenir d’une âme lucide,

Qui pourfends les us pervertis par des cupides ;

Je garde de toi le souvenir de celle qui embrasses la mort

Avec le sourire en pardonnant à ceux qui t’ont fait du tort.

Sylvie, je ne savais pas que notre rencontre avec le marbre

Se ferait dans une maison aussi austère, triste et macabre ;

Tu as répondu à l’Appel du Seigneur

Avec confiance, foi, passion et ferveur;

Ton cercueil qu’un inconnu plombe

Est un berceau d’où la Grâce tombe;

Ton linceul est Lumière et Eternité;

Car tu rayonnes de paix et de sérénité,

Alors que ta famille, tes amis, inconsolables,

Trouvent encore  les voies de Dieu insondables.

Dans cette Terre ogivine où tu nous conduis,

Nos Ancêtres t’accueillent avec fierté, éblouis !

Oui ! Sylvie, au moment où s’ouvre à toi la Grande Porte,

Tu révèles que, face à la mort, l’Espérance est plus forte.

Prématurément déchargée de ton temple charnel,

Tu proclames que tu es la princesse de l’Eternel!

Hâtivement arrachée à l’affection des nôtres,

Tu laisses autant d’orphelins que d’apôtres.

Adieu, ma sœur;

Adieu, mon cœur, ma fleur!

Repose en paix, chère mère ;

Que notre terre te soit légère ! »

   

 

 

NDJEME…

Asnières, le 06 Janvier 2011, 16 :15

 

 

 


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posté le 05-01-2011 à 22:21:43 GMT +1

Suite aux obsèques de Mme MOMBOUA à PARIS

Message de remerciements pour votre précieuse assistance

 

***

 

Ne pouvant remercier individuellement toutes les personnes qui leur ont apporté leurs marques de sympathie, le Docteur Arthur BENGA NDJEME et son beau-frère, M. Sosthene MOMBOUA vous remercient infiniment pour votre assistance morale et financière lors des obsèques de leur soeur et épouse, Mme Sylvie MOMBOUA, du 25 décembre 2010 au 04 Janvier 2011 à PARIS.

 

Ils vous adressent, malgré cette terrible épreuve, leurs voeux de  santé et de prospérité à tous égards pour l'An 2011.

 

 


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posté le 03-01-2011 à 08:16:53 GMT +1

Message aux Ivoiriens

GBAGBO défend sa victoire

 

***

 

Politique

Message aux Ivoiriens -

 

 Gbagbo: « J`ai confiance... »

 

 

Message

 

Publié le lundi 3 janvier 2011  

 

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© Abidjan.net par Rachel Kouame

 

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Laurent Gbagbo s`est adressé à la nation vendredi 31 décembre 2010. Dans son message, le président de la République réélu, selon le Conseil constitutionnel ivoirien, s`est dit confiant que la vérité sur la dernière élection finirait par triompher. « J’ai confiance. La vérité finira par triompher. Nous avons le droit et la vérité avec nous. C’est pourquoi nous avançons », s`est convaincu Laurent Gbagbo dans son discours. C`est pourquoi, a-t-il fait savoir, « je propose un comité d’évaluation destiné à connaître des faits et à établir la vérité sur le déroulement des élections en Côte d’Ivoire ». « La question aujourd’hui, a poursuivi le locataire du Palais présidentiel du Plateau, n’est pas de savoir qui a gagné l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Elle est de savoir ce qui motive l’attitude de mon adversaire et de ses soutiens extérieurs. Tout se passe comme s’ils savent des choses
que nous autres Ivoiriens, nous ignorons, concernant le déroulement du scrutin et les procédures de proclamation des résultats ». Une fois encore, Laurent Gbagbo a tendu la main à ses adversaires. « Ce soir, à la veille du nouvel an, je voudrais à nouveau lancer un appel solennel à toutes les personnalités qui se trouvent encore à l’hôtel du Golf. Je leur demande de rentrer chez elles », a-t-il lancé. « Le temps de la guerre est passé. C’est maintenant le temps du dialogue. Donnons-nous la main et formons autour de notre chère patrie, la Côte d’Ivoire, une chaîne de solidarité et d’amour », a-t-il souligné.


Pour lui, l`appel du dialogue est entendu en Afrique comme ailleurs. « Passés les premiers moments, marqués par la passion, les esprits se calment. En Afrique comme ailleurs, l’appel au dialogue est entendu. A la suite de la Cedeao qui vient de dépêcher trois chefs d`État, l’Union africaine a désigné le Premier ministre Kenyan, pour diriger une mission de suivi de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Gbagbo. Qui a, à nouveau, dit qu`il a gagné l`élection présidentielle. « L’élection présidentielle est terminée. Le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats. Sa décision est irrévocable », a-t-il signifié, martelant sa détermination à ne point céder. « Je refuse la politique de la terre brûlée. Nul n’a le droit d’appeler des armées étrangères à envahir son pays. Notre premier devoir envers la patrie, c’est de la défendre contre les attaques extérieures, et non de la
livrer à ceux qui veulent la soumettre. Alors, comme hier en 2002, je suis là où les Ivoiriens m’ont placé par leur vote. Nous n’allons pas céder. Je le répète : mon adversaire n’a pas gagné. Le décompte des voix le donne perdant. Le Conseil constitutionnel le donne perdant. Quant à la Cei, elle n’a jamais proclamé de résultats », a soutenu Laurent Gbagbo, accusant la communauté internationale de vouloir installer au pouvoir, par la force, son adversaire, Alassane Ouattara. « J’observe cependant, comme vous, l’attitude de mon adversaire, qui s’est volontairement retranché à l’hôtel du golf. J’observe, comme vous, l’attitude de l’Organisation des Nations unies (Onu) et de quelques pays puissants du monde. J’observe, comme vous, l’attitude de quelques chefs d’Etat africains proches ou lointains.


Ne nous y trompons pas. Ne nous laissons pas abuser par le prestige des mots. Il s’agit d’une tentative de coup d’Etat menée sous la bannière de la « communauté internationale ». Cette action est destinée à installer, par la force s’il le faut, à la tête de ce pays, un homme que les Ivoiriens n’ont pas choisi dans les urnes », a regretté le chef de l`Etat dans son message.

Une commission sur les violences créée

Par ailleurs, pour faire la lumière sur les violences post-électorales et « pour que les crimes ne restent pas impunis », Laurent Gbagbo a décidé de la création d`une commission. « Elle établira un rapport aussi détaillé que possible sur les violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national, avant, pendant et après le scrutin. Cette commission sera composée de femmes et d’hommes de grande compétence et de bonne volonté, Ivoiriens et non Ivoiriens, soucieux avant tout d’établir la vérité des faits », a-t-il expliqué, non sans avoir une pensée pour les morts, les blessés et pour ceux qui ont perdu des biens au cours des précédents événements.
Pour arriver à cette élection, M. Gbagbo a rappelé les concessions qu`il a faites. « La seule contrepartie attendue de ces mesures était le désarmement de la rébellion. Mais la rébellion n’a pas désarmé. Nous sommes allés aux élections avec des rebelles armés dans les zones Centre, nord et ouest du pays », a dénoncé le numéro 1 ivoirien. Selon lui, les opérations électorales, qui ont duré trois ans (de 2007 à 2010), ont coûté 261 milliards de F cfa. « Sur cette somme l’Etat de Côte d’Ivoire a payé 242 milliards, soit 93%. Nous avons consenti ces sacrifices politiques et financiers, pour rester maîtres de notre destin. C’était le prix à payer pour que personne ne nous impose ses choix de l’extérieur », a-t-il martelé, l`air grave. « Nous n’avons pas organisé cette élection pour satisfaire une attente extérieure à la Côte d’Ivoire. Nous avons organisé cette élection pour choisir librement et
en toute souveraineté, celui qui va diriger la Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années », a précisé Laurent Gbagbo.



SYLLA Arouna

[ http://news.abidjan.net/h/385657.html  ]

 


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posté le 01-01-2011 à 22:14:06 GMT +1

Voeux 2011

 


Chers Amis

A tous,  bonne et heureuse année 2011 !

Alain Miton


 


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posté le 31-12-2010 à 11:22:42 GMT +1

Respects à la Mémoire d'Omar BONGO ONDIMBA

 

 


***

 

 

 

MINISTERE DE LA COMMUNICATON REPUBLIQUE GABONAISE

DE LA POSTE, ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, UNION -TRAVAIL-JUSTICE

………….

LE MINISTRE

……………….

Libreville, le 30 décembre 2010

À

Monsieur Alain de POUZILHAC

Président de Radio France Internationale

116, Avenue du Président Kennedy

75762 Paris Cedex 16

 

Objet : RFI et France 24 / le Président Omar Bongo Ondimba

 

Monsieur le Président,

La chaine de Télévision française France 24 et Radio France Internationale diffusent, depuis ce jeudi 30 décembre au matin, une information alléguant des indiscrétions du site Wikileaks, selon lesquelles le Président Omar Bongo Ondimba, défunt président de la République Gabonaise, aurait « donné des instructions pour qu’ une partie de l’argent détourné à la BEAC soit remise à des responsables politiques français, dont le Président de la République Française, S.E.M.Nicolas Sarkozy ».

 

Cette information, qui passe en bande déroulante sur l’écran de France 24, est soutenue par un montage d’images d’archives des obsèques de feu Omar Bongo Ondimba diffusé en boucle , qui focalise sur la présence des présidents Chirac et Sarkozy au Gabon à cette occasion, comme qui voudrait accentuer une autre manière d’en comprendre l’objet .

Il s’agit là d’une énième atteinte des deux médias du Pole Audiovisuel Extérieur Français à l’endroit de la mémoire de notre Président disparu, dont la stature a été reconnue par ceux-là mêmes qui s’en font les contempteurs.

 

Je saisis cette occasion pour rappeler, pour la bonne information de RFI et France 24 que le Gabon est pour l’instant le seul pays membre de la BEAC à avoir sanctionné les présumés auteurs et/ou complices gabonais du détournement de fonds au Bureau Parisien de la BEAC. Deux d’entre eux sont actuellement en détention préventive à la Prison Centrale de Libreville dans le cadre de l’enquête diligentée par le Gabon.

 

Ce détournement de fonds n’implique pas que les Gabonais abondamment cités dans la presse durant le dernier trimestre de l’an 2009, jusqu’à la tenue du Sommet de la CEMAC tenu à Bangui qui a pris des mesures conservatoires, soient les seuls.

 

Il convient de souligner qu’à ce stade, les enquêtes ne sont pas remontées aux responsabilités autres que celles des employés de la BEAC. Elles rappellent en outre que la Banque de France est l’interlocuteur de la BEAC, qui dispose d’un compte d’opérations auprès du Trésor français, lequel ne saurait démontrer que tout cela s’est passé à sa barbe sans qu’il ne le sût.

Je voudrais m’étonner du soudain crédit accordé aux « fuites » de Wikileaks qui pourtant, selon le commentateur de ce reportage, précise que les sources américaines à l’origine de cette « information » se sont dites incapables de confirmer les noms des destinataires de ces prétendues largesses du Président Omar BONGO ONDIMBA, dont on choisit, comme par hasard la date anniversaire de la naissance. Mais cela n’empêchera pas aux Gabonais de se souvenir du 30 décembre.

En attendant de prendre d’autres mesures appropriées, je demande à exercer un droit de réponse dans les deux médias français ayant diffusé cette « information » à tout le moins tendancieuse et comptent sur la direction de France 24 et RFI pour rendre exécutoire ce droit de réponse dans la forme prescrite par la loi.

 

Dans l’attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président à l’expression de ma parfaite considération et d’accepter mes voeux les meilleurs à l’aube de la nouvelle année 2011.

 

 

Laure Olga GONDJOUT

REPUBLIQUE GABONAISE UNION TRAVAIL JUSTICE

MINISTRE PORTE PAROLE

DU GOUVERNEMENT

 

 

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Des médias publics français relaient depuis ce matin des informations selon lesquelles le défunt Président de la République gabonaise, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, serait à l’origine des détournements estimés à 30 millions d’euros opérés sur les comptes de la BEAC à son siège à Yaoundé au Cameroun.

Ces informations proviendraient du tristement célèbre site internet Wikileaks, via des notes d’un ambassadeur des USA au Cameroun, élaborées sur la base des déclarations invérifiables d’un haut cadre de la BEAC au Cameroun.

 

Profondément surpris par ces allégations grotesques et inopportunes, le Gouvernement gabonais tient à préciser que la gestion des ressources des Etats placées à la BEAC est entièrement déléguée à cette institution par les Etats membres de la CEMAC.

Par conséquent et à aucun moment, un Chef d’Etat, fut-il du Gabon, ne peut ordonner des mouvements sur les comptes de la BEAC, notamment ceux ouverts au siège central.

 

Les opérations effectuées par les Etats sont réalisées à travers un compte domicilié dans chaque Direction Nationale de la BEAC. Ce compte est ouvert au nom du Trésor Public ; et au Gabon seul le Trésorier Payeur Général est le signataire des mouvements de ce compte.

 

Le Président de la République ne peut donc ni de près, ni de loin être impliqué dans la gestion des comptes ouverts à la BEAC. Il est simplement informé de la situation de ces comptes par son ministre des finances.

Néanmoins, le Gouvernement gabonais comme ceux des autres Etats de la CEMAC, a été informé en 2009 de ce que des malversations financières avaient été constatées au Bureau de la BEAC de Paris.

 

Ces malversations ont été confirmées par un audit indépendant qui a par ailleurs relevé qu’elles étaient l’oeuvre de certains agents de la BEAC agissant pour leur propre compte et sans instruction aucune de leurs Etats. Il est à préciser que lesdits agents sont originaires de plusieurs pays de la sous-région.

 

Aussi, le dernier sommet des Chefs d’Etats de la CEMAC, saisi de ce dossier, a-t-il pris un certain nombre de décisions pour situer les responsabilités et punir les auteurs de ces actes de malversation.

 

S’agissant du cas particulier du Gabon, le Président de la République, son
Excellence ALI BONGO ONDIMBA, avant tous les autres Etats membres, a pris très rapidement des mesures pour que les gabonais impliqués dans les détournements à la BEAC répondent personnellement de leurs actes devant la justice. Les procédures judiciaires suivent actuellement leurs cours.

Devant la gravité des informations rapportées par la presse internationale, le Gouvernement gabonais met en garde cette presse et ses complices contre leurs vaines tentatives de déstabilisation.

 

En tout état de cause, le Gouvernement gabonais condamne aussi fermement l’implication d’un haut cadre de la BEAC dans la publication des informations grossièrement erronées et visant à la salir la mémoire de notre illustre et ancien Chef d’Etat, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA.

Le Gouvernement se réserve enfin le droit d’entamer toute action requise afin de tirer toutes les conséquences d’un tel acharnement d’une certaine presse dont il est avéré qu’elle est d’intelligence avec une pseudo-opposition gabonaise constituée d’anciens dirigeants et associés à des lobbys étrangers, mécontents de voir le Gabon être irréversiblement placé sur l’orbite de l’Emergence.

 

Fait à Libreville le 30 décembre 2010

 

Séraphin MOUDOUNGA

Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur,

de la Recherche Scientifique et de l’Innovation,

Porte-Parole du Gouvernement

 

 

[cliquez sur le fichier, SVP]

 


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