En mi patria hay un monte
En mi patria hay un río.
Ven conmigo.
La noche al monte sube.
El hambre baja al río.
Ven conmigo.
Quiénes son los que suffren ?
No sé, pero son míos.
Ven conmigo.
No sé, pero me llaman
Y me dicen : « Sufrimos. »
Ven conmigo.
Y me dicen : « Tu pueblo,
Tu pueblo desdichado,
Entre el monte y el río,
Con hambre y con dolores,
No quiere luchar solo,
Te está esperando, amigo. »
Oh tú, la que yo amo,
pequeña, grano rojo
De trigo,
Será dura la lucha,
La vida será dura,
Pero vendrás conmigo.
Pablo NERUDA
[Par Claude Couffon et Christian Rinderknecht, Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée, Gallimard, Op. cit., pp.226 à 228
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Mon village est un Mont
Mon pays est un Fleuve.
Viens avec moi !
La nuit assiège le Mont.
La faim chavire vers le Fleuve.
Viens avec moi !
Qui sont ces gens qui souffrent ?
Je n’en sais rien, pourtant ce sont les miens.
Viens avec moi!
Je ne connais personne, mais leur voix me parvient d’ici
Et me dit : « Nous souffrons ! »
Viens avec moi.
Ils me disent : « Ton peuple,
Ton peuple broie du noir
Entre le Mont et le Fleuve,
Tenaillé par la faim et la misère,
Il ne veut surtout pas combattre seul,
Il t’attend, cher ami. »
Ô toi, ma bien-aimée,
Mon amour, mon grain de blé,
Mon bouton doré!
La lutte sera violente,
La vie sera rude,
Mais tu seras à mes côtés.
Version d’Arthur BENGA NDJEME,
"L'ami aime en tout temps, -il devient frère dans le malheur."
[Livre des Proverbes 17:17, Edilec, p. 492]
"Les paroles agréables sont un rayon de miel,
Douces pour l'âme et salutaires pour le corps."
[La Sainte Bible, Louis SEGOND, Proverbes 16:24]
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« Les paroles aimables sont un rayon de miel, - une douceur à l’âme et un rafraîchissement pour le corps. »
[Livre des Proverbes 16 : 24, Edilec, p.492]
Un imam et un curé se trouvent à partager le compartiment d'un train.
Au bout d'un moment, le curé ferme sa bible et demande à l'imam :
« Dites-moi, votre religion vous interdit de manger du porc. Mais
vous est-il arrivé d'en goûter ? »
L'imam referme le coran et répond :
"Je dois vous dire la vérité : oui, à de rares occasions ... Mais à
mon tour, je vous pose une question : votre religion vous impose le
célibat..."
Le curé l'interrompt et dit :
« Je sais ce que vous allez me
demander, est-ce que j'ai goûté au fruit défendu ? Eh bien, comme je me dois aussi de dire la vérité : oui, une fois ou deux, j' y ai goûté. »
Ils reprirent tous deux leurs lectures, puis l'imam baisse à nouveau
son coran, regarde le curé, et lui dit avec un clin d' œil :
« C'est meilleur que le cochon, hein ? » ...
[Envoi de Dr Ziad A, Beyrouth]
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