Baisers volés
Tu étais assise au bord de ma table
Tes yeux noirs devenus ma lampe de bureau
Je tenais ta main comme au jeu de tarot
Lors de ce petit déjeuner au miel d’érable
Ton sourire me rappelait une nuit d’avril
Une nuit de confiance et d’ivresse
Une très longue nuit de tendresse
Où mes baisers frisèrent tes épais sourcils
Hier encore la douceur de ta main chaude
Mêlée à la caresse de tes cheveux ondulés
Réveillèrent ce souvenir qui me taraude
Depuis que je t’ai arraché deux baisers volés.
Cochonneau, Nancy