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Titre du blog : La Nation
Auteur : africanostra
Date de création : 13-11-2009
 
posté le 17-10-2010 à 09:27:40

Le sexe oral nuirait à la santé

La chaîne Santé // La chaîne Santé (La chaîne Santé)
MSN Femmes, 14/10/2010 17:05

Les rapports bucco-génitaux augmenteraient les risques de cancer

Tout le monde a ri sur le lapsus de Rachida Dati qui avait dit « fellation » au lieu d’ « inflation ». Mais une étude publiée par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), est beaucoup moins drôle. Puisque sans faire de lapsus, la fellation serait donc une des causes de l’inflation des cancers de la cavité buccale.

Selon une étude américaine, les rapports bucco-génitaux, c'est-à-dire fellation et cunnilingus augmenteraient les risques de cancer de la voie buccale.


Cette recherche a été menée aux États-Unis et en Europe du nord. Il a été constaté que les cancers de la voie buccale ne cessent de croître depuis 30 ans. La raison de cette augmentation serait l'infection de papillomavirus transmis sexuellement lors de rapports bucco-génitaux. L'évolution des pratiques sexuelles aurait créé de nouveaux dangers, dont le cancer.


« Nous observons ainsi une lente épidémie de cancers de la voie buccale, aux Etats-Unis et dans des pays d'Europe du nord, provoqués par des papillomavirus transmis sexuellement (...) Les causes possibles de cette augmentation (peuvent être) les changements de pratiques sexuelles ces dernières décennies», soulignent les auteurs de l'étude.


« Plusieurs recherches montrent un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés avec une proportion croissante de ces tumeurs résultant d'une infection de papillomavirus humains chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires », estiment-ils.


Cette analyse a conduit le Centre international de recherche sur le cancer à reconnaître ces papillomavirus comme un facteur de risque des cancers oropharyngés au même titre que le tabagisme et la consommation d'alcool, les causes traditionnelles.


Le papillomavirus étaient jusqu'alors connus pour être responsables des cas de cancer du col de l'utérus contre lequel il existe désormais des vaccins efficaces chez les jeunes filles avant qu'elles ne deviennent sexuellement actives.


Le bilan de l'étude est quelque peu alarmiste. Si l'on prend l'exemple de la Suède, le nombre des cancers des amygdales aurait été multiplié par sept en 30 ans, et le papillomavirus transmis sexuellement concerne le tiers des infections détectées chaque année.


Dans l'hypothèse où la tendance se poursuivrait, ces tumeurs buccales transmises sexuellement compteront pour la moitié des cancers oropharyngés en Suède et probablement aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas entre autres, affirme la recherche.


Ce qui est préoccupant puisque les chances de survie pour les cancers oropharyngés sont de 25%, cinq ans après le diagnostic.


Les chercheurs ajoutent que l'on court plus de risque d'avoir un cancer de la gorge en ayant des relations bucco-génitales avec plusieurs partenaires qu'en fumant ou en buvant.