Tu vis dans mes rêves
La nuit dans mon lit étroit
Mes rêves volent vers toi
Comme un papillon maladroit
Puis ils reviennent sournois
Se loger au fond de mon âme
Car c’est là que vit cette flamme
Qui a la douce chaleur de femme
Mais qui me brûle au napalm
Le jour sur mon bureau en bois
Mes poèmes parlent un genre de patois
Dont les mots sèment l’écho de ta voix
Quand je les crie sur les toits
Pourtant quand je t’approche
Mes mains fuient dans des poches
Comme deux drôles de pioches
Qui se cachent au fond de la roche
Nous parlons souvent de mon séjour
Loin du fleuve et du chant des tambours
Nous parlons aussi des calambours
Qui amusent les victimes de l’amour
Mais comment donc aborder ce thème
En faisant fi de tout dilemme
Et arriver à te dire quand même
Que mes poèmes finissent par je t’aime ?
Arthur BENGA NDJEME, Nancy
Commentaires
Sans conteste,il demeure mon préféré!
Merci pour ton appréciation, chère Thizi.
C'est vraiment un très beau poême.