Etre tendre
Quand j’ai pris ta main moite
Pour y lire tes traces de vie
J’ai vu sur les chemins du futur
Loin des rires de l’ami Arthur
Des colonnes de lumière
Des guirlandes de fleurs
S’ouvrir sur ton passage
J’ai vu tant de bonheur
Se mêler à tant d’épreuves
Des ripailles d’été
Se mêler aux tensions vives
Les mines pâles aux visages ravis
Je t’ai vue dans une robe rutilante
Les mains tatouées au henné
Dansant avec tes convives
A la fois heureuse et gênée
Alors las de devoir t’attendre
J’ai décidé d’être tendre
Te tenir par la main
Et te chérir sans lendemain
Aimer et respecter la femme
Approuver et étouffer une larme
J’ai décidé Etre tendre
D’hiberner ce soir au fond de ton âme.
Arthur BENGA NDJEME, Nancy