La porteuse d'Espérances
Ndjamena
Tes artères droites conduisent mon regard
Dans l’obscurité de la nuit tchadienne,
La passion de ton étreinte alizéenne
Me transperçant promptement le cœur comme un dard.
Ndjamena, face cachée de l’Afrique rebelle,
Sable mouvant d’un mal qui se veut éternité,
Fierté d’un Peuple fiancé à la poubelle ;
Ndjamena, Terre de repos, de sérénité !
Et le voile gris des brouillards de l’Alizée,
Et la perruque drue des tempêtes de sable,
Et les cajoleries du courant dans le câble
T’élèvent en source de jouvence balisée.
Ô Terre poudrée du beau pays de Toumaï,
Libère ce qui, en toi, sera espérance
Et science comme fut l’Empire sonrhaï,
Pour offrir à l’Afrique une seconde chance !
Dr BENGA NDJEME, NDJamena : 15 Janvier 2012