La Nation

Droit+Politique+Economie+Environnement

posté le 06-11-2012 à 19:48:44 GMT +1

Célébrer la St-Obama?

 

 Réponse d'un internaute


 

 

 

 

Martin Fred  

Oh, Saint Obama ! Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, car nous, misérables européens, qui subissons la crise initiée par votre glorieux pays, ne méritons même pas que vous daigniez lever les yeux sur nous. Amen

 

 

 

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posté le 02-11-2012 à 00:22:36 GMT +1

Développement durable

 

 

 par Sylvestre VOISIN


 

 

"Besoin urgent d'une théorie harmonisée de l'Ecologie planétaire"

 

 

 


L’Ecologie scientifique n’est pas en mesure aujourd’hui de proposer mieux que les modèles empiriques et métaphoriques des Odum des années 50-70 (excusez la caricature) pour parler d’écologie à ceux qui tentent une intégration dans l’économie et dans la politique. 
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Sommairement, les défauts de ces modèles sont :

• De détailler les chaines alimentaires naturelles et de placer l'Homme (supposé nu et sans outils), comme une espèce parmi les autres, en fin de chaine. Pourtant, l'humain exporte la biomasse (et les ressources minérales) vers un système artificiel, truquant les bilans énergétiques qui ont prévalus dans les processus d'évolution.

• Les modèles d'écosystème des Odum proposent des flux d'énergie et des calculs de productivité de biomasse qui intègrent mal les énergies auxiliaires de covariance (voir Margalef) qui facilitent ou compliquent la vie des organismes qui font l'écosystème (je ne peux détailler ici). En conséquence, les premier et deuxième principe de la thermodynamique qui vaudraient que l'on respecte quelques principes comptables pour comparer les écosystèmes entre eux ne sont pas respectés (conservation de l'énergie et pertes par entropie).
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Des auteurs récents ont corrigé ces défauts en introduisant des règles de calcul des métabolismes mieux appropriées (approches allométriques et systémiques, voir Kooijman 2004). Mais cet effort n'a pas été effectué sur le métabolisme humain pourtant bien identifié par les spécialistes de l'écologie industrielle réformée (après 2000), comme fortement marqué par l'économie/industrie, la domestication des énergies fossiles et les technologies. Des calculs existent mais n'ont pas été rapprochés de ceux des "écosystèmes" naturels. On ne dispose ainsi pas de modèle sérieux de fonctionnement des villes (métabolisme global), du rôle de la "biodiversité" et de l'emploi des énergies domestiquées.
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• Les modèles des Odum ont adopté un postulat que les écosystèmes sans l'Homme fonctionnement avec des règles quantifiables (confirmées par l'écologie quantitative d'inspiration naturaliste qui a suivi) que l'Homme vient perturber, produisant des écosystèmes dégradés ou modifiés par l'exploitation humaine. Or, l'activité humaine n'est pas détaillée. La notion de métabolisme industriel et domestique (humain) est récente et n'a pas encore été démontrée et quantifiée (voir Giampietro, Liao...) selon les règles éco-énergétiques mises au point en écologie naturaliste.
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• Le fonctionnement de la Biosphère est modélisé par la description d'écosystèmes locaux schématisés comme des entités pleines modélisables ; or cette représentation a été malmenée par les progrès de la biologie et de l'écologie quantitative moderne, reconnaissant les structures "complexes" de l'organisation de la Vie et donc de la Biosphère. Or aujourd'hui encore, pour des raisons pédagogiques, la représentation simplifiée d'écosystèmes, souvent réduite à des flux de matières ou d'énergies (écoénergétique), schématisées en boîtes et des flèches (ou bien les codes écoénergétiques de Howard Odum), des chaines alimentaires  entre quelques espèces clés,  s'impose toujours. La démarche scientifique réductionniste et ses illusions a consacré les représentations des Odum comme "unités élémentaires" de la Biosphère, alors que l'approche systémique moderne les contredit (exprimée avec les termes des sciences de la complexité) et propose plusieurs analyses complementaires. 

L'écologie moderne a du mal à se résumer et à donner sa méthode, à schématiser visuellement ses concepts. Ce qui se conçoit bien... 
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C'est le domaine de l'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive qui pourtant a du mal à abandonner les schémas des Odum, pour présenter son buts, alors qu'elle travaille systématiquement à plusieurs échelles d'espace et de temps simultanément, reconnaissant la dimensions fractale des répartitions et des phénomènes et brisant les approches élémentaires des Odum et de la longue tradition qui a suivi. 
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La notion "d'écosystème local (bioceonose + biotope)" présentée comme une entitée fondamentale de l'écologie et maintenant de l'économie (voir "services des écosystèmes") est dépassée, mais les scientifiques contemporains n'ont pas encore su traduire ces progrès et proposer des entités permettant aux praticiens de l'écologie de travailler (cartographies écologiques de paysages, bilans éco-énergétiques, interactions avec les activités humaines, etc...). Des concepts comme les éco-complexes résoudraient les problèmes de méthodes en posant le postulat que tout territoire est un assemblage hétérogène à analyser comme tel et non-pas comme une entité cartographiable.
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A rechercher des écosystèmes faisant un tout, on se trompe de méthode. En l'absence de ces éclaircissements, les modèles des Odum continuent de s'imposer, notamment en économie et en politique.
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Remarquons que du point de vue bio-physique et thermodynamique, l'échelle Biosphère (concept de Vernadsky 1920, contemporain de Tansley qui est cité comme un ou le père de l'Ecologie) est beaucoup plus pertinente que celle des écosystèmes  "locaux" ayant inspiré l'écologie de la deuxième partie du vingtième siècle.
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Or cet objet "Biosphère", sorte d'écosystème planétaire", n'a été sérieusement considérée que part quelques originaux comme J. Lovelock (Hypothèse Gaia) ou par les très austères comptables des sciences de la Terre (modèle de la bouteille au soleil) et de l'écologie industrielle (bilans matière et énergie). L'écologie de la Biosphère est probablement la piste d'un renouveau théorique, permettant de définir les écosystèmes à toutes les échelles en les reliant au "climat" général qui conditionne tout (fonctions de forcing ou puissance, énergies auxiliaires...).
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La Biosphère est aussi le bon niveau pour caler les paramètres de la nouvelle interaction (qualitatives et quantitatives) entre les Sociétés humaines et les autres communautés vivantes, afin qu'enfin nous disposions d'une représentation générique pour faire des calculs aux échelles inférieures. A cette échelle, on peut définir les métabolismes humains avec tous leurs artefacts, définir une cohérence de l'écologie (biologique) avec l'économie, les approvisionnements mondialisés et l'organisation spatiale des phénomènes humains (rôle des villes par exemple).
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Il en découlerait une nouvelle définition des écosystèmes "locaux", des règles pratiques pour les ingénieries écologiques et pour les comptabilités environnementales, écologiques et de soutenabilité des activités humaines.
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Un paradoxe s'installe dans la recherche transdisciplinaire pour une intégration de l'écologie scientifique dans la pensée économique et politique. Ce sont des représentations dépassées des écosystèmes et des mécanismes écologiques qui s'imposent, sans que les scientifiques de l'écologie ne semblent s'en émouvoir.  Cela révèle une "crise" intellectuelle de l'écologie scientifique actuelle qui n'a pas de modèle "...s'énonçant clairement" (paraphrasant Lavoisier) à proposer aux économistes et penseurs politiques de bonne volonté, cherchant à valoriser l'Ecologie (scientifique) dans le débat public. 
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Peut être qu'ils ne connaissent pas et ne discernent pas les abhérations de ce qui est dit sur les écosystèmes et leur fonctionnement dans les autres disciplines ? Probablement flattés que l'écologie soit néanmoins à l'honneur dans des cercles jusque là plutôt méprisants ou dédaigneux ?
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Il s’en suit une inflation de spéculations sur la conception "écologique" des produits industriels, sur les comportements de consommation, sur l’organisation des villes et de l’économie toute entière, confondant soutenabilité des systèmes artificiels et rapports avec la Nature dans la Biosphère. Ecologique est souvent synonyme d'environnemental, alors que des nuances mériteraient d'être introduites. Les spéculations sont nombreuses aussi sur l’état de la planète, sur le devenir des écosystèmes avec le changement climatique et sur les effets de l’érosion de la biodiversité sur l’approvisionnement des Sociétés humaines. 
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Bien qu'ayant divorcé dans les années 70, les écologies scientifique et politique rêvent de se remettre en couple, faute d'avoir su refaire sa vie ?
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Or la science écologique a des analyses et des interprétations plus subtiles à proposer aujourd'hui que de les réduire aux seuls coûts et bénéfices d'une Société occidentale cherchant des rationalités et du contrôle pour rebondir (développement durable, économie verte...). Les questions à poser à l'écologie scientifique sont à repenser autant que son modèle d'écosystème et des rapports Homme-Biosphère.
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Les scènes politiciennes construisent des mondes idéalisés sur quelques concepts élémentaires de l’écologie des années 60, alors que la science a des raisons de rester évasive sur l’avenir de l’espèce humaine dans la Biosphère. L’incertitude s’impose toujours plus aux scientifiques, à mesure que l’on perçoit toute la complexité du processus de Vie depuis 5 milliards d’années, malgré le perfectionnement spectaculaire des mesures physiques sur le fonctionnement du Globe.
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Pour avoir effectué un long périple dans les sciences naturalistes (écologie appliquée dans les années 80), puis dans la récente écologie industrielle, l’émergente économie écologique, puis le management des transitions pour la soutenabilité et responsabilité dans l’économie (MTSR), je constate que le cloisonnement entre écologie naturaliste, sciences de l’environnement (et écologie industrielle) et la théorie économique (en crise structurelle et intellectuelle) bride la recherche. Les disciplines toujours plus spécialisées ont tendance à s’ignorer ou se snober, l’une copiant mal les concepts de l’autre (entre écologie et économie ce n’est pas nouveau).
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Pourtant, le processus de renouveau intellectuel qui peut accoucher bientôt d’une théorie harmonisée de l’écologie planétaire, à défaut d’être unificatrice, est en cours dans le monde des publications anglosaxonnes. En effet, le pragmatisme submerge les résistances orthodoxes : des ingénieries et des académies se créent régulièrement pour répondre aux courants prometteurs de l’écologie industrielle, humaine, urbaine, de l’économie écologique, du développement soutenable et finalement à un développement humain équitable et symbiotique avec la Nature.
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En faisant la chasse aux « gaps » ou incohérences entre sciences s’intéressant au fonctionnement de la Biosphère avec l’Homme, on pourrait formuler une synthèse transdisciplinaire qui serait un progrès conceptuel significatif.
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Bon, l’essentiel des références de cette synthèse seront anglosaxonnes par des anglosaxons mais la masse des publications en anglais international cache le manque de synthèses et de théories transversales. Les métaphores dominent car le modèle acceptable par tous du fonctionnement écologique de « la planète avec l’Homme » manque encore. Or le pilotage politique de la soutenabilité et de la responsabilité sociétale des activités humaines a besoin de principes pratiques (pour cadrer les ingénieries) et d’une interprétation du sens que prend le processus de Vie dans un environnement profondément modifié par l’Homme.
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Le point de départ me semble être la remise en cause des modèles simplificateurs des Odum de l’interaction entre systèmes « naturels » (les écosystèmes) et les Sociétés humaines ou leur métabolisme. Les nouvelles représentations rigoureuses d’un système planétaire des flux d’énergie et de matière viennent d’économistes (Folke…) et de physiciens (Ayres, Giampietro, Liao). Et pourtant Margalef avait donné les clés pour faire évoluer ces représentations avant de décéder (début des années 2000), citées mais pas développées par Jorgensen ensuite).
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Les écologues scientifiques d’inspiration naturaliste peuvent rectifier quelques métaphores dépassées qui structurent actuellement le discours et les modèles des économistes, des agences d’expertise et des partis politiques. A commencer par la biodiversité comme objectif en soi (la diversité biologique n’est qu’une dimension de la Biomasse, qui est elle même une variable de l’état des écosystèmes) et par l’écosystème comme unité de gestion des territoires ou des services naturels (services dits des « écosystèmes »)…
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L’écologie moderne (qui est dispersée) a les arguments pour démontrer que l’humain en tant que population n’est pas en bout de chaine alimentaire car son exploitation des ressources utilise des prothèses/énergies qui truquent le bilan métabolique des chaines ou réseaux.
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 L’humain n’est plus un « prédateur » car son prélèvement ne contribue plus aux mêmes parterns d’évolution des écosystèmes exploités (je ne parle pas d’équilibre…). L’humain est une méta-espèce émergente qui appelle une autre définition générique des écosystèmes et de la complexification du système planétaire, sur fond de sixième extinction, de changement de la stoechiométrie et des fonctions cibles (forçages)…
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Mais l’homme n’est pas mauvais, il apprend et il découvre ses intentions et son pouvoir (= énergie capable de libérer la puissance).
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La philosophie décrivant « l’émergence humaine » a agité les religions, notamment après l’énoncé des théories de Darwin. Cette émergence a été décrite il y a longtemps (antiquité), les paléo-anthropologues y travaillent tous les jours, mais les écologues théoriciens ne savent pas encore comment faire évoluer les définitions fondatrices de l’écosystème, des communautés, des interactions évolutives ou des bilans d’énergies pour intégrer l’Homme industriel, citadin, mondial, monétarisé et globalement menacé, dans un modèle général utilisable.
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 L’émergence humaine met en cause l’écologie des espèces, sauf à suivre les recommandations de Margalef de comparer l’Homme-espèce aux coraux, insectes sociaux, phriganes et autres espèces non-pas « ingénieurs » (ce qui suppose une intention), mais surtout capables d’utiliser des prothèses et de domestiquer les ressources naturelles disponibles.
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 Sortons d’une écologie trop élémentaire et proposons à nos collègues économistes, anthropologues, et aux citoyens et à la classe politique, un modèle et des représentations de « comment l’Homme s’inscrit dans le processus de Vie » (alors, il est légitime à changer l’environnement et même la Biosphère, comme tout organisme vivant) malgré son émergence (singularisé par son cerveau et ses intentions).
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L’avenir dira si la stratégie adaptative de l’espèce humaine qui a doté les individus de la capacité de penser et conceptualiser le Monde, puis d’agir sur lui (pouvoir, énergie de pilotage) en libérant la puissance des éléments, saura devenir intelligente collectivement et acquérir la « sagesse » de ne pas continuer à tester les limites de la Biosphère. Aucune espèce n’a été dans cette situation auparavant. Le processus de complexification du système planétaire qui accumule de l’énergie solaire a produit l’Homme dont le défi est d’initier une nouvelle forme de symbiose ou de disparaître.
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Chers collègues écologues professionnels, pouvez-vous nous fournir une théorie plus riche que la New Ecology de Jorgensen et al.(2000)(qui n’est que de la thermodynamique sur des systèmes simplifiés et de plus en partie critiquable sur ses calculs en exergie), ne reniant pas ses fondements naturalistes mais capable de produire la fameuse représentation « globale » dont les économistes, les ingénieurs de la soutenabilité, les politiciens (écologistes ou en train de se convertir) ont besoin pour avancer ?
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Les français ont des atouts importants pour relever le défi : ils aiment les maths, ils sont de bons biologistes-naturalistes et ils s’intéressent plus à la théorie et aux concepts qu’aux applications (humour).
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Au plaisir d’un échange sur les insuffisances des représentations des Odum (Fundamentals of Ecology 1953 et suivants)(néanmoins brillants) qui ne respectent pas les principes de la thermodynamique et ont sous-estimé la complexité des systèmes biologiques.
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posté le 31-10-2012 à 23:36:58 GMT +1

Mauvaise conseillère...

 

 

 ...du prince


 

 

 

 

 

"L'urgence est mauvaise conseillère du Prince"

 

 

 

 

     Zaki Laïdi

 


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posté le 28-10-2012 à 14:19:17 GMT +1

famille!

 

 

Rousseau 


 

 

"La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille"

 

 

Du Contrat social, Livre I, chapitre II (Des premières sociétés)

 

 

 

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posté le 27-10-2012 à 02:06:54 GMT +2

ville-port(e)!

 

 port-gentil !


 

 

 

 

(aérodrome de pog)

 

 

 

 

 (activisme de la Mairie de pog)

 

 

 

 

 ( hommage à Emile Gentil)

 

 

 

 

 (vieille ville de pog)

 

 

 

 

 (biens publics)

 

 

 

 

 (quadruple horloge lumineuse)

 

 

 

 

 (pavillon moderne & taxi de pog)

 

 

 

 

(sogara: fierté nationale)

 

 

 

 

 (cimetière municipal de pog)

 

 

 

 

 

 

(le mythique canal de pog)

 

 

 

 

 

 

 (pog: ville-phare!)

 

 

 

 


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