La Nation

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posté le 13-09-2010 à 22:39:25 GMT +2

QUI L'A DIT?

 

 

 

"Tout ce qu'on dit de soi est toujours poésie"

 

 

 


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posté le 12-09-2010 à 20:29:39 GMT +2

ECHOS DE LA THESE DE M. BRICE LEVY KOUMBA

 

DU BONHEUR DANS SA RELATION AU CRIME : APPROCHE ETHICO-POETIQUE DU TEXTE SADIEN

 

DISCOURS DE SOUTENANCE

 

C’est maintenant qu’il faut disposer les coeurs à l’un des discours des plus durs, des plus controversés et peut-être même des plus authentiques qu’il ait été donné d’entendre sur la condition humaine.

 

De quoi au juste est-il question ? De crime. Mais surtout de texte. Le texte dont il s’agit ici est celui écrit et légué à l’histoire par le Marquis de Sade, un texte qui laisse froid tellement il demeure terrible et effrayant. Partout on y rencontre crimes sur crimes et effets de crimes. La douleur, le mal y est partout, chaque ligne en est habitée, chaque ligne porte le crime, engendre le crime qui devient pour ainsi dire une action des plus banales.

 

Cette présence banale du crime dans le texte s’est manifestée chez nous comme un véritable rendez-vous de problèmes et de questions. Questions qu’il était plus qu’impérieux de convertir en réponses. Elles justifient, ces questions, à elles seules cette recherche qui nous a occupés ces derniers temps et dont nous livrons dès à présent les aboutissants.

 

Le problème que soulèvent les travaux qui sont débattus aujourd’hui est double en ce qu’il met devant le regard deux objets d’intérêts distincts toutefois complémentaires. D’un côté, il soulève une problématique d’ordre littéraire et d’un autre côté il libère un questionnement d’ordre existentiel. Le problème dont il s’agit ici nous plonge au coeur du poétique et de l’éthique justifiant alors notre approche éthico-poétique.

 

En tant que poétique, le problème dit ceci : pourquoi y a-t-il du crime en littérature plutôt que toute autre chose ? Au niveau éthique, il pose une question, celle-là même qui se décline comme suit : que veut l’homme lorsqu’il agit ?

 

Les réponses que donne Sade à ces questions sont tout aussi paradoxales que terrifiantes car elles trouvent leurs déploiements à partir de la notion du crime. Au niveau poétique le crime n’est que la loi du texte, loi qui génère l’écriture, la rupture nécessaire qui procède au mouvement du texte et qui lui donne le caractère mâle nécessaire au plaisir du lecteur.

 

L’écriture n’est possible qu’à se criminaliser afin de parvenir à son expression la plus inouïe, la plus sublime. Le crime, nous dit Sade est au service de la perfection du texte, il n’est pas un accident mais le mouvement même de génération du texte qui n’évolue que par rupture. Le crime n’étant au final que l’expression des ruptures dan le texte. Ces ruptures s’observent par le mouvement des corps, les soubresauts du style ou encore par la turbulence intrinsèque à la langue, la négation de la langue pour l’avènement de l’outre-langue. Celle-là qui dit le vice en toute innocence ou encore la violence en tout silence. Devenu d’autant plus terrible qu’elle est une langue de sang qui efface, banalise, normalise les effets pervers qu’elle génère.

 

Pourquoi y-a-t-il du crime en littérature ? Parce que nous montre Sade, la littérature n’est possible qu’à se criminaliser. Elle ne peut dire autre chose que du crime, elle ne peut parler mieux que du crime et ce faisant elle parvient à sa propre réalisation. La littérature ne serait littérature que parce qu’elle ne dirait que du crime, une rupture, un mal initial qu’il s’agit alors de résorber ou d’intensifier. La littérature est toujours déjà fille du mal. Ne dit-on pas que l’écriture est rapport à la mort ? Le crime dit autrement cette mort là.

 

Sortons de la poétique et entrons à présent dans l’éthique. La poétique est la science du littéraire. Elle a pour objet l’exhumation des lois déterminant la génération du texte et les particularités formelles de celui-ci. L’éthique demeure ici entendue comme étant la réflexion sur l’action la meilleure adoptée par l’homme en vue de la réalisation de ses aspirations. Elle n’a donc rien d’une obligation déontologique mais elle porte son regard sur le choix le meilleur adopté par l’homme afin de parvenir à ses fins, le moyen de ses fins. C’est-donc une éthique téléologique, une réflexion sur la finalité des actions humaines. A ce titre la question que soulève la recherche entreprise se décline comme suit : Que veut l’homme lorsqu’il agit ? Que veut-il ? La réponse à cette question a donné le titre de ce travail à savoir Du bonheur dans sa relation au crime.

 

Qui sur cette terre n’a pas rêvé d’être heureux ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Sade, par le crime, soulève la question du bonheur. Et pourquoi procède-t-il ainsi ? Parce qu’il part d’un constat foncier : l’homme est fondamentalement méchant et l’existence hermétiquement pénible. L’homme y est comme enfermé, y vivrait une existence pénitentiaire c’est-à-dire qu’il est comme dans une prison où ne sévirait que la bestialité carcérale. Là ne sévit qu’une chose : le crime.

 

Sade pose alors une question ? Dans un monde qui ne nous propose que le crime, l’homme vit partout la souffrance. Comment alors s’en sortir et vivre enfin heureux ? Partout sévit le crime, le crime rend l’homme malheureux. Mais l’homme est déterminé par ses aspirations à vivre heureux, à rechercher les situations de joie. Comment alors dans un univers où ne sévit que le crime cesser d’être malheureux ? Pour Sade, il est totalement dangereux d’être un homme de bien parce que l’homme est un être fondamentalement méchant. Il ne répond au bien reçu que par le mal. Il est fondamentalement un être égoïste manquant de reconnaissance. En outre, les relations humaines ne s’opèrent que sous le mode de l’intérêt, que sous le mode du conflit des volontés, ou du conflit d’intérêts ou encore du conflit d’egos.

 

 

Dans ces conditions, le mal devient ce qui va à l’encontre de ma volonté. Et le bien ce qui réalise mes aspirations quel qu’en soit les conséquences sur autrui. Faire le bien dit Sade, est un pari risqué car le bien est inopérant dans le monde. Il expose l’homme à ne connaître que la peine dans l’existence d’où son hypothèse des infortunes de la vertu. Dans le conflit des volontés, seul la raison du plus fort demeure la meilleure. Elle consiste en l’élimination des obstacles afin de vivre enfin heureux. Le crime est le moyen de cette élimination. Le crime rend malheureux, certes, cependant il rend tout aussi heureux. Mais d’où vient le fait que pour réussir l’homme doit-il se battre et éliminer les obstacles qui se présentent devant lui ? D’où lui vient le besoin d’éliminer son altérité ?

 

 

Le texte de Sade est spermatiquement mouillé. Là au coeur de cette humidité spermatique se trouve certainement la réponse à cette question. Elle nous plonge au coeur de la bataille initiale. C’est certainement l’interprétation majeure que l’on devrait retenir de ce travail. Elle parle de notre advenue à la vie.

 

Si avec Socrate la connaissance s’acquiert par réminiscence par le truchement de la maïeutique, qui est la science d’accoucher les esprits, la connaissance que l’homme porte en lui et le meut indépendamment de sa volonté est le souvenir en lui, dans son corps, dans ses gênes, dans sa pensée et dans son esprit, de la lutte initiale pour la vie. Cette lutte commencée avant sa naissance lui rappelle comme une trace dans la conscience que pour vivre, des milliers d’êtres ont dû périr par son effort et ont manqué pour ainsi dire la vie. Ce qui a commencé dans l’état spermatique de son existence, se poursuit dans son état organique, social ou existentiel. Le crime est la réminiscence dans l’homme de la bataille spermatique qui rappelle à l’homme que vivre est essentiellement une lutte des instincts pour la suprématie.

 

La vie est essentiellement une configuration de domination au sein de laquelle l’homme doit nécessairement parvenir au point suprême de la hiérarchie pour vivre, c’est-à-dire pour s’épanouir. Cela explique le conflit des volontés qui est la bataille des égos dans les relations humaines même là où l’on prône l’amour, l’harmonie ou l’unité. Le crime est cela, cela qui rappelle à l’homme l’effort qu’il a dû accomplir et la force qu’il a dû déployer pour être le premier, l’unique, le meilleur au détriment des autres qui ont dû manquer la vie pour faute de sa suprématie. Le crime est nécessairement un choix : le choix que l’homme fait de lui-même, de sa vie au détriment de la vie et de l’avis d’autrui.

 

La bataille commencée avant la naissance se poursuit dans la vie au sein de laquelle l’homme est déterminé vers la souveraineté. Le bonheur est l’état qui se confond à cette souveraineté là. La bataille initiale à l’origine de notre vie s’étant soldée par l’élimination progressive et totale de l’altérité, la vie n’étant rien d’autre que la répétition de cette bataille, notre suprématie, entendue comme état et point de convergence des strates d’épanouissement, n’a d’autre fondement réel que l’élimination des obstacles à notre épanouissement dans toutes leurs formes.

 

Cela dit apprenons à condamner le crime, et à nous toléré les uns les autres dans un contrat social autorisant un vivre mieux ensemble. Le coeur de l’homme est-il disposé à la tolérance, à l’adoption d’autrui comme une part intégrale de soi ? Le coeur de l’homme est-il disposé à la bonté ?

 

Tout en ouvrant, nous pouvons nous arrêter à ce niveau afin de poursuivre de façon dialogale la communication. Cela étant dit, je vous remercie pour votre attention. Monsieur le président, je vous restitue la parole.

 

Brice Levy Koumba

Nancy, le 07 septembre 2010

 

[Avec les félicitations de LA NATION]

 


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posté le 12-09-2010 à 10:30:33 GMT +2

QUI L'A DIT?

 

 

 

 

 

 

"La femme est un cadeau qui nous choisit"

 

 

 

 


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posté le 11-09-2010 à 14:55:57 GMT +2

LE ROLE DES NATIONS UNIES DANS LA DECOLONISATION (III)

LES NATIONS UNIES ET LA QUESTION DES PEUPLES COLONIAUX

 

 

 

(suite)

 

 

Il est loisible, disions-nous, de rendre hommage à l'Organisation des Nations Unies, dont les résolutions ont, en plus des textes constitutifs et subséquents, manifesté la détermination en faveur de la décolonisation.

 

b-Les résolutions des principaux organes de l'ONU

Symboliques des débats, revendications, tensions et contradictions qui ont nourri le Droit international au lendemain de la seconde guerre mondiale, les résolutions de l'Assemblée générale me semblent plus emblématiques de l'influence de l'ONU en matière de décolonisation. C'est pourquoi, je choisis de vous en rappeler cinq (5).

 

*La résolution 1495 (XV): coopération des Etats membres.-Dans la mesure où les principales puissances membres de l'Organisation, sont également possesseurs de colonies, la résolution 1495 (XV) de l'Assemblée Générale du 17 Octobre 1960 doit faire partie des actes dont l'effet facilite le dénouement ou la détente des tensions coloniales.

 

Elle est l'occasion, pour l'organe délibérant de l'ONU, de "[réaffirmer] sa conviction que la force de l'Organisation des Nations Unies dépend de la coopération des Etats membres, qui devraient la lui accorder sans réserve afin de faire de l'Organisation un instrument plus efficace pour sauvegarder la paix et favoriser le progrès économique et social de tous les peuples" (paragraphe 2)*. Or, une bonne partie de cette paix et de ce progrès est prise en capture par la question coloniale.

 

Il s'agit donc là d'une importante prise de position en amont, qui va déterminer la suite de l'engagement de l'ONU sur la promotion de l'autonomie, puis de l'Indépendance des Peuples coloniaux. Telle est, entre autres, la portée de la résolution 1514 (XV).

 

*La résolution 1514 (XV): Déclaration sur l'octroi de l'Indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.-Nous voici au coeur du sujet; et cette Déclaration dont la force juridique est amoindrie par la relégation des résolutions de l'AGNU au rang de recommandations, n'est pas moins mobilisatrice des efforts internationaux en faveur de la décolonisation.

 

Ainsi, la résolution du 14 Décembre 1960 est-elle fondée sur la conviction "que le processus de libération est irréristible et irréversible et que, pour éviter de graves crises, il faut mettre fin  au colonialisme et à toutes les pratiques de ségrégation et de discrimination dont il s'accompagne" (alinéa 10)*. Pourquoi une telle force de conviction imprègne-t-elle alors l'Assemblée Générale au moment où les Sociétés placées sous ce régime de liberté limitée n'ont encore aucune capacité à assumer leur propre destin?

 

Eh bien, cette instance qui se veut universelle est, d'une part, absolument "Convaincue que tous  les peuples ont un droit inaliénable à la pleine liberté, à l'exercice de leur souveraineté et à l'intégrité de leur territoire national" (alinéa 12)*. Puis, d'autre part, intimement persuadée "que le maintien du colonialisme empeche le développement de la coopération économique internationale, entrave le développement social, culturel et économique des peuples dépendants et va à l'encontre de l'idéal de paix des Nations Unies" (alinéa 8)*. Autrement dit: l'AGNU prévient les "puissances coloniales" que l'obstination à maintenir leur domination sur des Sociétés sous-développées compromet sérieusement l'aboutissement des buts et objectifs de l'Organisation mondiale.

 

Cette remise en cause des valeurs odieusement rappelées par le nazisme et le fascisme passe aussi bien par la prohibition de l'exploitation économique, que par l'interdiction de l'usage de la force militaire à l'encontre des Peuples soumis mais impatients de recouvrer une liberté effective (paragraphe 4)*. D'où l'adoption du premier paragraphe de la Déclaration selon laquelle:

 

"La sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangères constitue un déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire  à la Charte des Nations Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales".

 

C'est en considération de cette Déclaration, qu' en sus des valeurs préalablement dégagées, l'ONU s'emploie à préciser les principes juridiques internationaux applicables aux Etats concernés.

 

*la résolution 1541 (XV): principes directeurs à l'égard des Etats, conformément à l'article 73 alinéa e ou 5 de la Charte.-L'Assemblée générale répond ici à une question essentielle, consistant à s'interroger sur l'application aux Etats de l'obligation de communiquer les renseignements relatifs à leur administration des territoires sous tutelle. Toute chose qui amène à restituer la disposition pertinente du Droit onusien:

 

"De communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d'information, sous réserve des exigences de la sécurité et de considérations d'ordre constitutionnel, des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs aux conditions économiques, sociales et de l'instruction dans les territoires dont ils sont respectivement responsables, autres que ceux auxquels s'appliquent les Chapitres XII et XIII".

 

Selon l'organe plénier, cela ne fait l'ombre de quelque doute que cette obligation s'impose aux Etats. Car, il retient comme premier Principe l'affirmation suivant laquelle: "Les auteurs de la Charte des Nations Unies entendaient que le Chapitre XI soit applicable aux territoires qui étaient alors connus comme étant du type colonial". On ose simplement espérer que l'hypertrophie de l'Assemblée par l'admission massive d'anciens territoires coloniaux n'a pas fait de cette affirmation une interprétation téléologique de la Charte.

 

Qu'à cela ne tienne, l'universalisme de sa mission peut parfaitement mettre en échec toutes présomption de partialité de l'AGNU, dont on ne saurait ici contester l'objectivité. Il s'agit-là de principes et valeurs auxquels l'Etat africain post-colonial doit souvent se référer, afin de (re)situer son curseur fort animé sur l'intimidant écran de l'Humanité.

 

Une chose est de se fendre en proclamations et déclarations; une autre en est de les mettre en action. Comment l'Assemblée Générale s'y prend-elle?

 

*La résolution 1654 (XVI) du 27 Novembre 1961 traite précisément des questions concernant l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux indigènes. Afin d'éviter l'écueil d'amateurisme et de la réaction épidermique, l'AGNU "[d]écide de créer un Comité spécial de dix-sept membre qui seront désignés par le Président de l'Assemblée générale au cours de [cette] session" (paragraphe 3)*. La mission dudit Comité est si déterminante au maintien de la paix et de la sécurité internationales via la décolonisation, qu'il est demandé au Conseil de tutelle de lui fournir l'assistance attendue de sa précieuse expérience (paragraphe 8)*.

 

Ces éléments montrent à suffisance que la question coloniale est loin d'avoir épuisé ses causes et conséquences. Plus près de nous, l'Assemblée Générale des Nations Unies vient dopter un certain nombre de résolutions consacrées à l'élimination du colonialisme.

 

*La résolution 60/120 du 8 décembre 2005 sur la Deuxième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme.-Conformément à la résolution 55/146 proclamant "la période 2001-2010 deuxième Décennie internationale de lutte contre le colonialisme", l'Assemblée Générale adopte la 60/120 pour faire un point à mi-parcours de cet objectif et "[demander] aux puissances administrantes de coopérer pleinement avec le Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux" (paragraphe 3).

 

Cette demande vise précisément à "formuler un programme de travail constructif au cas par cas, pour les territoires non encore autonomes, afin de faciliter l'exécution du mandat du Comité spécial et l'application des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies relatives à la décolonisation" (§3, résolution A/RES/60/120, in fine)*. Ce qui signifie que tout ou presque reste à faire en matière de domination des certains Peuples par nombre de puissances; et que le colonialisme n'a pas encore rendu son dernier souffle.

 

D'ailleurs, une importante jurisprudence internationale, dont nombre de décisions sont encore inappliquées, tend à démontrer la réticence des Etats dits démocratiques quant au desserrement de l'étau colonial vis-à-vis de Peuples démunis. Bien au contraire, ce mouvement a pris des formes détournées et sybillines pour survivre aux prescrits de la Loi internationale.

 

II- LES PRINCIPALES DECISIONS DE JUSTICE INTERNATIONALE RELATIVES AUX DROIT A L'INDEPENDANCE

 

 

(à suivre)

 

Arthur BENGA NDJEME

PARIS, le 11/09/2010, 14:50

 

 


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posté le 10-09-2010 à 21:40:11 GMT +2

L'AMOUR VRAI?

Amour vrai : 5 signes qui ne trompent pas

Le mystère, la peur, l’aventure, le désir, le sentiment d’exister pleinement : cinq critères pour aider à mieux cerner ce qu’est l’amour vrai.

 

 

 

«Mais pourquoi restes-tu avec lui (avec elle) ? » Combien de fois avons-nous posé cette question à nos amis enlisés dans des histoires douloureuses ? Combien de fois nous sommes-nous demandés ce qui les poussait à persévérer dans des relations insatisfaisantes ? Non, c’est sûr, ce n’est pas ça, l’amour. Qu’est-ce que c’est, alors ? Un sentiment qui nous rendrait immuablement heureux ?

 

Certainement pas, nous dit la psychanalyse. L’amour, le « vrai », n’a rien à voir avec la sérénité. Même après le cap de la fusion des débuts, et contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’amour, ce n’est pas pépère; ça chavire, ça secoue, ça nous lie mystérieusement à l’autre dans une épopée qui échappe à toute rationalité. Exploration de quelques signes révélateurs.

 

Trouver l’autre mystérieux

L’amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l’autre est inexplicable. Aimer vraiment, c’est aller vers quelqu’un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance avec tel ou tel), ni pour ce qu’il symbolise (un père, une mère, le pouvoir, l’argent), mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l’enfance, une souffrance singulière, indéfinissable. « L’amour s’adresse à notre part d’inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley.

 

Il y a un vide en nous qui peut causer notre perte, nous pousser à nous tuer. Eh bien, l’amour, c’est la rencontre de deux blessures, de deux failles, le partage avec quelqu’un de ce qui nous manque radicalement et que l’on ne pourra jamais dire. » L’amour vrai, ce n’est pas « Montre-moi ce que tu as » ou « Donne-moi ce que tu as pour combler ce qui me manque », mais plutôt « J’aime la manière dont tu essaies de guérir, ta cicatrice me plaît ».

 

Rien à voir avec l’hypothèse de la « moitié d’orange », déclinaison du Banquet de (...)
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