Chers amis,
L'Amicale des Gabonais de Nancy organise une soirée dansante le vendredi 4 février 2011 au night club "La Griffe", sis 6 rue Bénit à Nancy Centre, en face du cinéma "CGC". L'entrée est de 10 euros par personne. Des précisions seront apportées ultérieurement sur l'heure du début de la soirée.
[toutes nos excuses pour le problème de lisibilité]
Dans une résolution adoptée à l'unanimité, les Etats membres du Conseil ont également décidé de « prolonger de quatre semaines, au plus, le redéploiement, à titre temporaire, de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à l'ONUCI de trois compagnies d'infanterie et d'une unité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires ». De même, trois hélicoptères armés et leurs équipages, seront transférés de la MINUL à l'ONUCI pour une période de quatre semaines.
Le Conseil de sécurité a aussi « décidé d'autoriser, en remplacement de 60 policiers des Nations Unies, le déploiement de 60 membres d'unités de police constituées afin de faire face aux menaces que constituent les foules non armées ».
Le Conseil « exige de toutes les parties qu'elles s'acquittent scrupuleusement de l'obligation de respecter la sécurité de l'ONUCI et des autres membres du personnel des Nations Unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l'ONUCI et des forces françaises qui l'appuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l'ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l'Hôtel du Golf », où réside le Président élu Alassane Ouattara.
La Côte d'Ivoire est confrontée à une grave crise politique depuis le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010. L'élection a été remportée par Alassane Ouattara et sa victoire a été reconnue par la communauté internationale mais le Président sortant Laurent Gbagbo s'est déclaré vainqueur et refuse de quitter le pouvoir.
Le Conseil de sécurité a exigé « sans préjudice de la liberté d'expression, l'arrêt immédiat de l'utilisation qui est faite des médias, notamment de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), pour diffuser de fausses informations incitant à la haine et à la violence, notamment contre les Nations Unies et en particulier l'ONUCI ». Les Etats membres ont réaffirmé qu'ils étaient prêts « à prendre des mesures, y compris des sanctions ciblées, à l'encontre de ceux qui entravent l'action de l'ONUCI ».
L'envoi de Casques bleus supplémentaires survient alors que l'ONUCI a déploré mardi des actes répétés d'agression contre ses patrouilles commis par une partie de la population soutenue par les forces du camp de Laurent Gbagbo. Elle a réitéré « son appel au calme, à la sérénité et à la retenue pour assurer un climat propice à la solution de la crise post électorale en cours ».
Dans une déclaration commune, le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, Francis Deng et le Conseiller spécial pour la responsabilité de protéger, Edward Luck, ont exprimé mercredi leur préoccupation sur « la possibilité de génocide, de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de nettoyage ethnique » en Côte d'Ivoire.
« Nous estimons que des mesures devraient être prises d'urgence, au titre de la responsabilité de protéger, pour écarter tout risque de génocide et assurer la protection de tous ceux qui risquent d'être victimes d'atrocités à grande échelle », ont déclaré les Conseils spéciaux du Secrétaire général.
MM. Deng et Luck se sont dits « profondément préoccupés par les allégations selon lesquelles les forces armées et les milices qui soutiennent les camps adverses dans la crise politique actuelle chercheraient à recruter et à armer des groupes ethniques alliés à chaque camp. Nous sommes également très inquiets d'apprendre que des propos haineux visant à inciter à des attaques violentes contre certains groupes ethniques et nationaux continuent d'être tenus ».
Leurs inquiétudes portent également sur les affrontements ethniques qui ont éclaté ces derniers jours à Duékoué, à Gabia et à Lakota villes situées dans l'ouest du pays. Ces affrontements ont forcé plus de 23.500 Ivoiriens à fuir vers les pays voisins et fait plus de 16.000 déplacés.
« Le risque que ces affrontements se propagent dans tout le pays est bien réel. S'ils ne sont pas contenus, ces affrontements pourraient conduire à des atrocités à grande échelle », préviennent les deux Conseillers.
« Nous demandons instamment à toutes les parties en Côte d'Ivoire de s'abstenir de tenir des discours provocateurs qui incitent à la haine et à la violence. Ceux qui commettent des atrocités ou qui y incitent auront à répondre de leurs actes. Nous souhaitons, une fois encore, rappeler à toutes les parties qu'elles ont la responsabilité de protéger tous les habitants en Côte d'Ivoire, quelle que soit leur appartenance ethnique, leur nationalité ou leur religion », ont-ils conclu.
[Voir: http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24233&Cr=Ivoire&Cr1=# ]
Conseil de sécurité
6468e séance – matin
CONSEIL DE SÉCURITÉ: APRÈS LA BONNE TENUE DU RÉFÉRENDUM AU SUD-SOUDAN, LES PARTIES
DOIVENT VEILLER À L’APPLICATION INTÉGRALE DE L’ACCORD DE PAIX GLOBAL
Le déroulement « satisfaisant » du référendum sur l’autodétermination du Sud-Soudan, dont les résultats préliminaires seront annoncés le 2 février, n’est pas une fin en soi, mais seulement l’un des volets de l’Accord de paix global, qui doit être intégralement mis en œuvre au cours des prochains mois.
Tel a été le message adressé aujourd’hui, par vidéoconférence, par le Président du Groupe du Secrétaire général pour l’appui aux référendums au Soudan, M. Benjamin Mkapa, et par le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, M. Haile Menkerios. Ce dernier a précisé que les résultats définitifs du référendum seraient connus le 7 ou, en cas d’appels, le 14 février.
M. Mkapa a confirmé que le scrutin s’était déroulé de manière « transparente » et « pacifique » entre le 9 et le 15 janvier, permettant ainsi au peuple des huit comtés du Sud-Soudan d’exprimer sa volonté librement. Ce constat s’appuie sur la surveillance étroite du processus par les 3 000 observateurs nationaux et les 600 observateurs internationaux déployés sur le terrain.
Si ce volet « fondamental » de l’Accord de paix global est en voie d’être finalisé, il est désormais essentiel que les questions postréférendaires les plus urgentes soient résolues, a souligné M. Mkapa, dont l’analyse et le point de vue ont été repris par l’ensemble des membres du Conseil. Le Représentant spécial a également repris à son compte cette analyse, pour qui, il reste encore beaucoup à faire pendant les six derniers mois de la période intérimaire fixée par l’Accord de paix global.
La conclusion réussie du référendum au Sud-Soudan contribuerait à renforcer la confiance mutuelle entre les deux parties en présence et les aiderait sans doute à faire les compromis nécessaires pour trouver des solutions au futur statut d’Abyei et à d’autres questions en suspens, a pour sa part relevé M. Menkerios.
« L’incertitude actuelle » dans la région d’Abyei, où des affrontements ont éclaté cette semaine, présente en effet des risques pour la paix et la stabilité sur le terrain, a prévenu le Représentant spécial. Le représentant soudanais a assuré que ces heurts avaient eu lieu entre des membres de tribus locales, et non entre les forces soudanaises et l’Armée populaire de libération du Soudan.
Dans le rapport dont le Conseil de sécurité était saisi aujourd’hui, le Secrétaire général estime que pour garantir un « atterrissage en douceur » à la fin du processus référendaire et de la période de transition, les parties à l’Accord de paix global doivent s’entendre sur des questions qui seront cruciales pour la suite, notamment le partage des richesses, la gestion des avoirs et des dettes, la citoyenneté et les dispositions concernant la sécurité des frontières.
L’une des questions les plus pressantes pour l’après-référendum est celle de la citoyenneté, estime M. Ban. Les changements qui pourraient être apportés à leurs droits, notamment en matière d’emploi et de propriété, à la suite du référendum constituent une préoccupation majeure pour les Sud-Soudanais qui vivent dans le Nord et pour les Soudanais originaires du Nord qui vivent au Sud-Soudan, constate-t-il.
À l’instar des autres membres du Conseil, la représentante des États-Unis a demandé aux parties qu’elles fassent preuve, dans les négociations sur les questions en suspens, du même esprit que celui dont elles ont fait preuve au cours de la conduite du référendum lui-même.
Mme Susan Rice a également souligné la nécessité de « continuer d’œuvrer à prévenir le génocide au Darfour ». Elle a, à cet effet, instamment demandé au Gouvernement du Soudan de cesser de conduire des bombardements aériens contre les populations de la province et de mettre un terme, au plus vite, aux attaques menées contre les civils. Le processus politique pour parvenir à un accord de paix au Darfour doit être relancé, et toutes les parties pertinentes doivent revenir à la table des négociations, a ajouté Mme Rice.
Dans son intervention devant le Conseil de sécurité, le représentant du Soudan a pour sa part estimé que les préoccupations exprimées par le Conseil ou d’autres acteurs concernant la situation au Darfour ne reflétaient pas vraiment le niveau d’engagement et les actions initiées jusqu’à présent pour ramener les insurgés à la table des négociations. « Qu’attend donc la communauté internationale pour faire pression sur les mouvements rebelles », s’est-il demandé.
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