La Nation

Droit+Politique+Economie+Environnement

posté le 06-12-2010 à 19:00:29 GMT +1

Pays émergents et méthodes de développement

 

Approche conceptuelle et pratique par J. L. MENE BERRE

 

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posté le 05-12-2010 à 20:02:24 GMT +1

Africanitudes électorales

Sapée la démocratie

 


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ADDIS ABEBA, Ethiopie — Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 251ème réunion tenue à Addis Abeba, le 4 décembre 2010, a suivi une communication du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA sur la situation en Côte d’Ivoire et les efforts de l’Union africaine et d’autres acteurs internationaux visant à résoudre la crise liée aux résultats du second tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulé le 28 novembre 2010. Le Conseil a également suivi les déclarations faites par les représentants du Facilitateur du Dialogue direct inter-ivoirien, le Président Blaise Compaoré, du Président de la CEDEAO, le Président Goodluck Jonathan, du Président en exercice de l’Union, le Président Bingu wa Mutharika, ainsi que par le représentant de la Côte d’Ivoire.

Le Conseil a réitéré les termes du communiqué de sa 250ème réunion tenue au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement à Tripoli, en Libye, le 30 novembre 2010, et a fait sien le communiqué de presse du Président de la Commission du 3 décembre 2010. Le Conseil s’est félicité des et a apporté son appui aux efforts de la CEDEAO, y compris le Sommet prévu à Abuja le 7 décembre 2010 ainsi qu’à mobilisation rapide de la communauté internationale, y compris le Secrétaire général et le Conseil de sécurité des Nations unies, en vue d’une résolution rapide de la crise.

Le Conseil a exprimé le rejet total par l’UA de toute tentative visant à créer un fait accompli pour saper le processus électoral et remettre en cause la volonté populaire telle qu’elle a été exprimée le 28 novembre 2010, compliquant encore davantage une situation déjà très grave, et plonger la Côte d’Ivoire dans une crise aux conséquences incalculables.

Le Conseil a exprimé son plein appui à l’initiative du Président de la Commission de charger l’ancien Président Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud d’une mission d’urgence en Côte d’Ivoire, afin de trouver une solution légitime et pacifique à la crise, sur la base des décisions et instruments pertinents de l’UA. A cet égard, le Conseil a lancé un appel aux parties pour qu’elles fassent preuve de la retenue nécessaire et s’abstiennent de toute action qui pourrait exacerber une situation déjà fragile.

Le Conseil a convenu de se réunir à nouveau pour examiner la situation et prendre les mesures appropriées contre les auteurs d’actes susceptibles de remettre en cause l’intégrité du processus électoral, y compris le respect des résultats de l’élection présidentielle tels que proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Le Conseil a convenu de prendre ces mesures à la lumière des résultats de la mission confiée à l’ancien Président Thabo Mbeki, de la position de la CEDEAO telle qu’elle ressortira de son prochain Sommet, des instruments pertinents de l’UA et des résolutions et déclarations du Conseil de sécurité des Nations unies sur cette question.

SOURCE
African Union Commission (AUC)

 

 

[ http://news.abidjan.net/h/382176.html?n=382176]

 


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posté le 05-12-2010 à 02:21:14 GMT +1

Messieurs les présidents!

Un peuple en otage

 


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Côte-d'Ivoire: deux Présidents, un statu quo

 

Par THOMAS HOFNUNG

Les partisans d’Alassane Ouattara, le 3 décembre 2010 à Bouaké.

Les partisans d'Alassane Ouattara, le 3 décembre 2010 à Bouaké. (© AFP Sia Kambou)

 

 

Un Président déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo, qui prête serment au Palais présidentiel d'Abidjan. Un Président élu à la majorité, selon la Commission électorale indépendante (CEI), et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, qui reconduit le Premier ministre, Guillaume Soro, à la tête du gouvernement. Retour sur une folle journée. La Côte-d'Ivoire est en pleine confusion. Retour sur une journée

11 heures, au palais présidentiel

Les invités à la cérémonie d'investiture de Laurent Gbagbo arrivent sous un soleil de plomb dans le quartier fantomatique du Plateau, à Abidjan. Des pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes sont postés aux abords du palais présidentiel. Dans la matinée, on a appris qu'au moins deux personnes avaient été tuées dans la nuit par les forces de sécurité dans le quartier de Port-Bouët. D'autres incidents ont été signalés dans plusieurs zones d'Abidjan, à Treichville, où une cinquantaine de blessés ont été dénombrés, selon l'ONU, mais aussi à Koumassi, à Abobo et à Yopougon, sans qu'il soit possible, à ce stade, de dresser un bilan fiable.

 

Sur l'esplanade qui conduit au palais des jeunes portant des tee-shirt blancs à l'effigie du Président sortant font la claque en chantant: «On a installé Gbagbo! On a installé Gbagbo!» Le membre de la commission électorale qui, devant les caméras de télévision, avait empêché son porte-parole de délivrer les résultats provisoires, est accueilli en héros.

13h20, à l'intérieur du palais présidentiel

Une clameur s'élève dans la salle dite des pas perdus. Simone Gbagbo, la «première dame», vient d'entrer. Elle porte une robe blanche qui scintille. Puis c'est au tour de Laurent Gbagbo de faire son apparition. Il marche d'un air las, son aide de camp l'aide à s'asseoir dans un fauteuil rouge.

 

Dans l'assistance, on reconnaît l'un des leaders des «patriotes», Eugène Djué, et plusieurs ministres. Mais aussi deux hommes dont le nom est cité dans l'affaire de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer: le ministre Paul-Antoine Bohoun Bouabré et le conseiller économique Aubert Zohoré. Les principaux chefs de l'armée sont là, mais seule une poignée de diplomates a fait le déplacement: les ambassadeurs du Liban, d'Angola et d'Afrique du Sud. Juste derrière eux, Guy Labertit, ami personnel et inconditionnel de Laurent Gbagbo, l'ancien «monsieur Afrique» du Parti socialiste.

 

Le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao Ndré, détaille longuement les résultats, justifiant l'invalidation du vote dans neuf départements du Nord ayant permis la victoire de Gbagbo. Dans son fauteuil, celui-ci s'endort. Enfin, il prête serment: «Devant le peuple souverain de Côte-d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution...»

 

L'assistance l'acclame, sans excès d'enthousiasme. Dans son discours d'investiture, Laurent Gbagbo dénonce des «cas graves d'ingérence», ajoutant: «La souveraineté de la Côte d'Ivoire, c'est elle que je suis chargé de défendre, et elle, je ne la négocie pas.»

16h30, Hôtel du Golf

Dans un salon, Alassane Ouattara, «le Président élu», et le Premier ministre Guillaume Soro, font leur entrée. Le premier s'assoit sur un fauteuil rouge (comme au palais) et le second sur une chaise. Derrière eux, au premier rang des invités, trône le commandant Wattao, l'un des chefs des Forces nouvelles (ex-rebelles). Le régime de Gbagbo, qui a toujours dénoncé la collusion des rebelles avec Ouattara, est servi.

 

On apprend que ce dernier a prêté serment par écrit, samedi matin, en envoyant par voie d'huissier un courrier au président du Conseil constitutionnel. Il y a joint une lettre manuscrite dans laquelle on peut lire: «Je soussigné Alassane Ouattara, né le (...), prête comme suit serment de président de la République de Côte-d'Ivoire: Devant le peuple souverain...»

 

Le Premier ministre Guillaume Soro annonce qu'il remet sa démission «à son excellence, le président de la République», «le vrai vainqueur de l'élection». Il est aussitôt reconduit dans ses fonctions par Ouattara pour «prendre en main les affaires courantes». Dans son discours, «le Président élu» demande aux forces armées d'assurer la sécurité «sur l'ensemble du territoire» de Côte-d'Ivoire. Puis l'assistante entonne l'hymne national, l'Abidjanaise.

 

Ce samedi, à Abidjan, un Président - isolé sur le plan diplomatique - a prêté serment sous les ors de la République et devant les corps constitués. Un autre - fortement soutenu par la communauté internationale - s'est exprimé en tant que chef de l'Etat depuis l'hôtel où il est consigné pour raisons de sécurité. La Côte-d'Ivoire est sens dessus dessous.

 

[ http://www.liberation.fr/monde/01012306223-cote-d-ivoire-deux-presidents-un-statut-quo]

 


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posté le 03-12-2010 à 23:24:41 GMT +1

Alassane Dramane Ouattara...

 

Déclaré vainqueur!

 


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[ http://union.sonapresse.com/ ]

 

 


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posté le 01-12-2010 à 19:56:37 GMT +1

Comme un parfum de défaite...

Présidentielle ivoirienne : pas d’accord sur les chiffres
  
La Côte d’Ivoire s’est endormie sans connaître l’identité de celui qui a été choisi lors du second tour de l’élection présidentielle de dimanche dernier. La journée de mardi a été émaillée d’incidents qui font croire à certains que la victoire n’est pas dans le camp du Président sortant Laurent Gbagbo, opposé à Alassane Ouattara. Les résultats devraient être dévoilés ce mercredi dernier délai.

 

Les Ivoiriens ont passé une deuxième nuit sans connaître le nom de leur nouveau Président et sous couvre-feu. Plus de 5,7 millions d’électeurs étaient appelés à le choisir ce dimanche entre le chef de l’Etat sortant, Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle (LMP) et Alassane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains (RDR) et candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la paix (RHDP). Ils ont attendu en vain la proclamation mardi des résultats du second tour comme promis par la Commission nationale électorale (CEI). La conférence de presse, prévue dans la matinée, a été annulée et la chaîne publique ivoirienne, censée retransmettre les résultats, a été priée de quitter les lieux avant le début programmé de la publication (10h GMT, heure locale), tout comme les journalistes qui sont arrivés quelques heures plus tard.

 

En fin d’après-midi, la presse est à nouveau invitée à se rendre au siège de la CEI pour la publication des résultats. Mais alors que Bamba Yacouba, le porte-parole de la CEI, s’apprêtait à communiquer les résultats partiels du scrutin, Damana Adia Pickass, représentant le camp présidentiel, lui a arraché les documents des mains. Plusieurs journalistes ont été témoins de la scène. « Ces résultats n’ont pas été consolidés ! », ont avancé, selon l’AFP, les représentants du Président sortant, membres de la commission centrale de la CEI. Des propos qui ont été démentis par le porte-parole de la CEI qui a assuré que les résultats étaient « bel et bien consolidés ». Ce dernier est sorti sous escorte des gendarmes. Selon le chef du service politique du quotidien public Fraternité Matin, la presse s’est rendue compte avec surprise que la CEI ne comptait communiquer que les résultats de « trois régions du Sud – l’Agneby, le Sud et le Moyen Comoé ». La commission avait promis lundi que les chiffres de l’intérieur du pays seraient rendus publiques.

 

 

[ http://www.afrik.com/article21393.html ]

 


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