La Nation

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posté le 17-09-2010 à 05:37:52 GMT +2

LE COUPLE LE PLUS SOLIDE

Epinay Sur Orge,

Rue des Meuniers;

Un mot s'échappe de ma gorge

Sous une légion de marronniers.

Je m'arrête

Pour renifler profondément

Les senteurs venues d'un chantier

Situé sur la plus proche crête;

Les effluves de l'amour passionné

Du couple le plus solide et obstiné

Qu'il m'ait été donné d'absoudre

De toute inconduite:

Le sable et le ciment!

Durant cet hommage aux deux éléments,

Un ouvrier sort de la bâtisse,

Truelle et gants en mains :"le feu...

"Avez-vous du feu, Monsieur?"

Me demande-t-il en levant une cigarette;

Mais je lui exprime ma désolation.

Le voilà qui repart déjà à sa brouette,

Tandis que la bétonnière reprend ses pirouettes

Dans sa légendaire sereine jubilation.


 

 

Epinay Sur Orge:

Le 03 septembre 2010, 16h30

 


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africanostra  le 15-10-2010 à 20:48:41  #   (site)

Non, je ne connais un traitre mot de la réalisation ou composition du ciment. Alors?...

édité le 15-10-2010 à 22:48:58

thizi  le 17-09-2010 à 19:25:51  #

Sais-tu au moins comment réalise t-on du ciment....? Tu comprendras ce que je veux te faire comprendre!

 
 
posté le 16-09-2010 à 21:15:08 GMT +2

TOUT EST-IL GRACE?

Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui.

Cet ami avait une habitude curieuse: quel que soit l'événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait toujours: "Tout est grâce !"

Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa entre les mains du Souverain et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude,
"Tout est grâce!'

A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui répondit "Non, il n'y a aucune grâce en cela"; et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi allait chasser hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc d'arbre, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger...

Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu'en le mangeant, il leur arriverait la même chose, alors ils détachèrent le roi et le laissèrent partir.

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.

"Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était une grâce que je perde mon pouce."


Et il raconta alors à son ami ce qui lui était arrivé.

"Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison pendant si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela."

Son ami lui répondit : "Mais non, au contraire tout est grâce !"
"Qu'est-ce que tu veux dire? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être une grâce ?"

"En fait, si je n'avais pas été en prison j'aurais été avec toi. Et ils m'auraient mangé."


MORALITE

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais parfois, ce que nous jugeons sur le moment négatif peut s'avérer être plus tard une bénédiction. Lorsqu'il vous arrive un problème, sachez le regarder sous tous les angles et essayez de trouver en lui le positif.

"Tout changement est toujours un changement pour un mieux."
[Neale Donald Walsh]

 

 

 

(Envoi de Annick O.)

 


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posté le 15-09-2010 à 21:02:35 GMT +2

FEMME TROUBLEE

 Coocoona, femme troublée. (N°4, Serie "Face to women")

Acrylique et collage fibres raphia ,sur bois

 

 

 

Par AMI

[ANZUE-MBORE Isabelle, Bruxelles]

 

 


 

 

 

La Terre, dont la jolie perruque bleue

Tombe en lambeaux sur le rond visage,

Ferme sagement ses beaux et larges yeux;

Puis se ronge les ongles jusqu'aux phalanges.

 

(Arthur Béni NDJEME, Paris)

 

 

 

 


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posté le 15-09-2010 à 05:12:40 GMT +2

ELEMENTS DE GRAMMAIRE D'UNE LANGUE BANTU

Malgré la création du Site TERRA KOTA, la rubrique "Culture" de LA NATION continue à proposer des rencontres avec quelques éléments du patrimoine national du GABON et d'ailleurs. La classification en quatre (4) groupes, que je m'en vais suggérer du VERBE KOTA est, naturellement, empirique et arbitraire. Elle résulte d'une expérience personnelle de cette langue combien riche et dont je ne saurais prétendre limiter ici la grammaire, ni poser une règle générale. Il s'agit de faire découvrir, en tant que locuteur-natif, les subtilités d'un véhicule linguistique et culturel qui fait partie de l'immense et millénaire héritage bantou prospérant dans l'anonymat sous l'Equateur en Afrique Centrale. Les corrections des experts  et la censure des savants sont donc vivement souhaitées.

 

Arthur BENGA NDJEME

PARIS, le 14 Septembre 2010, 21:35

 

 

1-les verbes du premier groupe se terminent par « aka  » :


-o ounaka: créer, fabriquer, élaborer, générer, composer, constituer.


A ne pas confondre avec un quasi homophone du second groupe (suffixe  áka), comportant un h au début, mais que je ne puis évoquer sur cette tribune qui se veut policée. Les locuteurs-natifs comprendront.


- o gnamwaka : aider, assister, secourir, prêter main forte

 

- o houmbaka : braiser, cuire un paquet au feu de bois

 

- o kamaka : soutenir, prendre fait et cause ou partie


- o houlaka : descendre, redescendre, débarquer. Voir également, o tôngômôkô  ( descendre, partir de haut, dégringoler, dévaler ), verbe du 4e groupe.

 

-o hiyaka : moudre, écraser (plus précisément, o toukaka, avec accent tonique sur le premier a: verbe du second groupe)


- o bomaka : tuer, assassiner, supprimer


-o loukaka : réussir (événement, cérémonie) ; d’où le mot boloukou : l’affluence, l’afflux, la profusion


-o loungaka : maigrir, se faire un sang d’ancre, mincir, perdre du poids ; d’où le mot boloungou : la maigreur, la minceur ; maigre. Différent de boladjî, fluet(te), menu (e), gracile.

 

-o longaka : faire attention, veiller, superviser, surveiller, contrôler

- o tétwaka : reprocher , regretter . D'où le nom propre Matéto (pluriel de této) : regret (s), remord (s), reproche(s).

 

 

2-les verbes du second groupe sont une déclinaison du premier, avec accent tonique sur le a : « áka » :


-o tébáka : menacer, promettre la guerre, la lutte, défier (o

gnángáka, verbe du second groupe également; à ne pas confondre avec son homophone, qui signifie téter)


 

-o gnángáka: défier, inviter au combat, provoquer en duel


 

-o híyáka (se terminer, s’achever) sans accent tonique sur le a mais bien sur le i ; lui-même différent de la forme transitive : o hidjètchê ( terminer, finir, achever, mettre fin, arrêter, conclure), verbe du 3e groupe.


- o balamáka : passer en dessous

 

- o koulamáka : se baisser,

 

-o kandáka : violer, forcer, outrager ; proche d' o kôndôkô (verbe du quatrième groupe)- ó hakamáka : monter ; s’entêter, s’obstiner, s’enorgueillir

 

- o hoúlamáka : subir, être à la peine, endurer, éprouver, souffrir ; familier : en chier.


- o lakáka : piler, pilonner


o toussáka : émerger, crever, jaillir (parlant spécialement d’un abcès)

 

-o lóngáka : construire, bâtir, ériger

 

-o gnatchimáka : démanger (gnatchi-gnatchi : ça démange), faire gratter

 

-o kónáka : planter, enterrer, inhumer  

 

 

3-les verbes du troisème groupe se terminent par : « ètchê » ou « èkê » :

 

o houdjètchê (introduire, mettre); se dit également: o foudjètchê en Kota familier.

 

 

o pazètchê (flageller, battre, frapper); o pazèkê

 

 

o bêzètchê (médire, calomnier, pourfendre)

 

o hindjètchê (suivre, escorter, rejoindre, marcher après); o hindjèkê

 

o' kambouètchê (en avoir marre, en avoir assez, se révolter, s’insurger)

 

o' sètchètchê (se frotter, froisser, froncer, chiffonner)

 

o' tchéngouètchê (prévenir, alerter, avertir, éclairer, aviser, instruire) ; voir le nom propre : Tchéngoubadji : « celui qui alerte à la guerre ou prévient des attaques » ; le guetteur, la sentinelle, le garde.

 

o hoúmbètchê (boiter, traîner la patte); o houmbèkê

 

o gnôndjètchê : chatouiller, titiller;  o gnôndjèkê

 

- o gnatchètchê : démanger ; proche d' o gnatchimáka, verbe du second groupe.

 

-o oumbwètchê : sentir la fin proche, préparer ses adieux, en finir avec la vie

 

4-les verbes du 4e groupe se terminent par « ôkô » :

 

-o kôndôkô : séduire, miroiter, corrompre, suborner (spécifiquement dans le commerce intime entre un homme et une mineure) ; voir o kandáka (premier groupe)

 

o sôhôko : parler, s'exprimer

 

-o' hôkônôkô : se lamenter, se plaindre, geindre ; en avoir assez, en avoir marre

 

o' hêngônôko : remplacer, succéder, substituer

 

o' lômônôko : contourner, conjurer, conspirer, comploter

 

o' lôbôkô : chavirer, faire naufrage ; pourrir en l’état (spécifique aux fruits qui n’ont pu être cueillis)

 

o' sôônôkô : se réunir, s’assembler, se regrouper, se coaliser, s’allier

 

-o' sôhônôkô : se parler, se reparler, communiquer (à nouveau)

 

o' lôkômôkô : se courber, s’arrondir

 

o' gnômôkô : caresser, câliner, choyer. D’où les noms propres Magnômô : « la caresse, le câlin » ; et Gnômôkô : « caresse, caressez, amusez-vous bien! »

 

o kômbôkô : balayer. D’où le nom propre: Ékômbôkô : le balai

 

o kôlôkô: conserver, garder, préserver, entretenir

 

o kômôkô: ranger, ordonner, disposer, accommoder, aménager, agencer, classer ; prendre le plus grand soin de

 

-o bômôkô: emprunter, louer

 

D’où le mot ibômô (la dot, le tribut) et les noms propres Ibomonga (ibômô dja onga : « la dot (le tribut) de la tribu Onga »), Ibomwaya (ibômô dja’ya : « la dot est versée ou arrivée »), Mabomandowoung (mabômô mâ ndôwoung : « les dots (recettes, tributs) du caoutchouc ou du latex »)

 

-o tôngômôkô : descendre, redescendre, dégringoler, dévaler, (voir verbe du second groupe, avec accent tonique sur le premier a,  ó houlaka : descendre, tomber, partir/venir de haut)

 

 

 

 

[Voir notre autre Site Web: http://kulturanostra.vefblog.net/]

 


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posté le 14-09-2010 à 20:25:02 GMT +2

LE LYCEE PAUL KOUYA OUVRE SES PORTES

Suivez le lien:

 

 

 

http://www.lstpaulkouya.com/index.php

 

 

 

[Envoi d'Annick  O.]

 


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