La Nation

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posté le 16-11-2010 à 11:06:11 GMT +1

LE CITOYEN DANS LA DECISION POLITIQUE

 

Café Citoyen de Nancy: résumé par Laurent WATRIN

 


***

Synthèse du café citoyen de Nancy

vendredi 12 novembre 2010

à la MJC Pichon (7, db du recteur senn)

 

 

Thème de la Semaine des cafés citoyens :

 

« Quelle place pour le citoyen dans la décision politique ? »

 

***

 

L’animateur invite l’assemblée à s’interroger sur les relations de chacun avec ses représentants politiques, le droit de vote, le dialogue social, ou encore les associations, qui sont autant de rouages du « jeu démocratique ».

 

Une douzaine de participants - dont quelques nouvelles têtes - pour ce débat qui s’ouvre sur l’actualité récente des grèves et manifestations contre la réforme des retraites.

 

Une première parole rappelle le rôle de notre démocratie représentative : « la seule solution c’est de voter, mais nos élus suivent peut-être trop la règle de leur parti » résume ce participant.

 

Rebondissant sur ce propos, Jean-Jacques estime que la démocratie représentative « fait tellement peu de place au citoyen qu’il faut peut-être retourner dans la rue ».

 

Une autre voix estime que le pouvoir actuel montre une « incapacité à tenir compte des citoyens ».

 

Mais « la rue n’est pas représentative de la majorité », répond Noëlle, ajoutant que, selon elle, « ce sont des minorités qui descendent dans la rue ».

 

Adèle rappelle que le droit de grève a tout de même apporté des « avantages, comme les congés payés ».

 

Jean-Jacques note que les sondages montrent une majorité d’opposants à la réforme. Il ajoute que parmi ceux qui ne font pas fait grève, il y a aussi « beaucoup de gens qui ont peur pour leur boulot ».

 

L’animateur présente l’exemple de deux entreprises lorraines – Novacarb et Saint-Gobain Pont-à-Mousson – où le dialogue social interne a permis aux salariés de manifester sans paralyse la production.

 

Un participant plus jeune considère qu’on devrait plus discuter avant de faire grève.

 

De manière générale, « la concertation, c’est très bien », selon Noëlle, « mais cela prend du temps et il faut savoir, au bout du compte, qui tranche ». Son avis semble assez partagé.

 

Adèle rappelle que le citoyen dispose aussi de l’occasion de s’exprimer dans les instances de démocratie participative, comme les conseils de quartiers. Dubitatif sur ce point, le premier participant à avoir pris la parole fait remarquer que « lorsqu’on râle très fort, on obtient parfois quelque chose dans un conseil de quartier, mais c’est rare ».

 

L’animateur souligne certaines limites de la démocratie locale : les dépenses obligatoires des collectivités, les contraintes de fonctionnement, les normes, et une marge de manœuvre financière réduite localement peuvent laisser le citoyen perplexe ou désolé.

 

Adèle, soutenue par une autre participante, revient sur le mécontentement, « moteur» de grève : « le mouvement dans la rue fait suite à un désaccord avec le gouvernement et il faut bien une opposition pour avancer », dit-elle.

 

Pour Noëlle, le terme « opposition » est négatif. Selon elle,  il faut surtout qu’on puisse « s’exprimer ». Plusieurs participants interrogent : « s’exprimer, d’accord ! mais comment ? ».

 

Une dame, qui se définit comme « la doyenne de notre assemblée », raconte qu’elle n’a jamais fait grève. Elle évoque alors l’exemple de nos voisins allemands où le dialogue social paraît souvent plus ouvert et les niveaux de démocratie sont plus locales, d’où des rapports politiques peut-être plus paisibles. Notre « doyenne » du jour fait aussi un parallèle avec la vie associative : « je m’occupe d’une association de locataires ; beaucoup réclament mais quand il faut agir, il n’y a plus personne ».

 

Plusieurs participants évoquent par ailleurs la difficulté d’être informé sérieusement avant de prendre part aux décisions politiques.

 

L’animateur demande alors quels seraient les règles de fonctionnement permettant de rendre le citoyen plus présent dans la décision ?

 

Une voix évoque le référendum, outil de démocratie directe. « Mais si on ne tient pas compte du vote populaire, comme ça s’est passé pour l’Europe, alors, à quoi bon ? ». Pour plusieurs personnes, cet épisode a cassé, pour beaucoup, la confiance dans les représentants politiques. « De Gaulle a eu le mérite de respecter la voix du peuple ».

 

Sur le référendum, le modèle suisse est « intéressant » selon Jean-Jacques. En France, le problème est que les gens « ne répondent pas à la question posée », affirme une autre participante. « C’est comme la grève contre les retraites » renchérit Noëlle, « devenue un mouvement anti-Sarkozy ». Et voilà une nouvelle salve d’échanges sur le thème des grévistes…

 

L’animateur relance la réflexion sur ce qui permettrait de donner une place différente au citoyen. Au fil des échanges sont alors évoqués la nécessité d’une éducation à la citoyenneté, le problème de l’abstention qui fait que nos élus sont peu représentatifs, le trop grand centralisme de notre pays, et le clivage classique droite-gauche qui serait un frein à « la construction de la société de demain ».

 

Un autre participant se demande enfin jusqu’à quel point le citoyen peut agir lorsque les capitaux de l’économie échappent aux politiques nationales.

 

L’animateur saisit cette réflexion pour interroger l’assemblée sur la notion de « citoyenneté économique ». Noëlle réfléchit tout haut - « si on n’achète pas aux Chinois, ils vont crever de faim » - et finit par lâcher : « je ne sais pas comment faire pour être citoyenne en achetant des produits ». Ce qui l’amène d’ailleurs à proposer d’explorer le sujet lors de notre prochain rendez-vous.

 

Avant de passer au vote du prochain sujet de débat, l’animateur lance un appel aux bonnes volontés citoyennes pour redynamiser l’association du café citoyen de Nancy. Une manière de faire de la politique ?

 

Prochain rendez-vous à Nancy, le vendredi 17 décembre 2010 :

 

« Peut-on consommer de façon citoyenne ? »

  

 

 

 


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posté le 15-11-2010 à 19:15:29 GMT +1

S.O.S. HAITI!

Haïti/ONU: nouvelle synergie pour lutter contre le choléra


Les Nations Unies et leurs partenaires viennent de mettre en place un plan stratégique d'anticipation et de réponse à une possible extension de l'épidémie du Choléra en Haïti.

Ccholéra en Haiti

Ccholéra en Haiti

La stratégie comprend des projets d'assainissements et de soins qui seront menés par 42 organisations non gouvernementales, cinq organismes des Nations Unies et l'Organisation internationale pour la Migrations, ainsi que le Ministère de la santé publique et de la Population et d'autres entités,

Les Nations Unies lancent un appel à contribution de près de 164 millions de dollars.

La Stratégie est fondée sur des projections prévoyant jusqu'à 200.000 personnes contaminées par la maladie dans les 6 à 12 prochains mois, avec des symptômes allant de diarrhées légères à de graves déshydratations pouvant entrainer la mort. Cette estimation est basée sur les expériences d'épidémie de choléra dans d'autres pays et sur les évaluations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Sur les dix départements d'Haïti, cinq ont été directement touchés par le choléra jusqu'à présent, avec plus de 11.000 personnes hospitalisées et plus de 700 morts. Les épidémiologistes s'attendent désormais à voir de nouveaux foyers apparaître dans différentes parties du pays, dans les prochains jours, semaines et mois. Ils estiment donc que les dispositifs et les moyens déployés devront rester en place pour au moins six mois.

 

« Bien que le nombre de personnes touchées continue d'augmenter, il est clair que la communauté humanitaire internationale a pu réagir rapidement et efficacement grâce à ses stocks de matériels et son personnel déjà sur le terrain, ce qui a permis d'éviter de nombreux décès », a souligné la porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Elisabeth Byrs, lors d'une conférence de presse à Genève.

 

« Actuellement 15 centres de traitement du choléra sont en place dans le pays, dont sept dans la capitale Port-au-Prince. Dans la région de l'Artibonite d'où est partie l'épidémie, 60% des habitants ont reçu des sels de réhydratation ou des comprimés de purification d'eau et des campagnes d'information ont été menées », a-t-elle ajouté, avant de souligner la nécessité « de renforcer d'urgence les efforts, en termes de logistique, de personnel médical et de stocks de médicaments disponibles »

 

Interview : Elisabeth Byrs, Porte-parole de la Coordination humanitaire des Nations Unies; propos recueillis par Maha Fayek

 

[voir http://www.unmultimedia.org/radio/french/detail/116162.html]

 


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posté le 13-11-2010 à 20:52:25 GMT +1

LA NATION A UN AN...

 

Joyeux anniversaire!

 


 ***

 

13 Novembre 2009_13 Novembre 2010:

 

 

 

Notre blog, LA NATION, a un an!

 

Mes sincères remerciements vous sont destinés, à vous qui avez amicalement adhéré à ce concept de "Pont de Lianes" qui symbolise notre Blog.

 

Un "Pont de Lianes" que nous empruntons ensemble chaque jour, chaque soir, à notre guise; lorsque nous en éprouvons le besoin.

 

 

84 pages écrites;

 

Un peu plus de 8 680 visites;

 

Une moyenne avoisinant les 30 lecteurs, trente amis, par jour;

 

Des soutiens et contributions appréciables en public et en privé, tant en termes de commentaires que de questions et publications;

 

 

Quelques moments d'hésitation et de panne d'inspiration...

 

Ouverture à d'autres horizons?

 

Mais, avant:

 

D'infinis remerciements à vous, chers lectrices et lecteurs, chers administrateurs et collègues du site VEF, qui faites et "empruntez" véritablement LA NATION depuis une année!

 

 

**

Dr  BENGA NDJEME,

PARIS, le 13 Novembre 2010, 20:34

 


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posté le 13-11-2010 à 02:52:54 GMT +1

MERCI!

 

Remerciements du Dr Katouya

***

 

 

 Mesdames, Messieurs,

En ce jour de novembre, permettez-moi de m'acquitter du plus élémentaire des devoirs, celui de vous présenter mes salutations les plus chaleureuses. J'aimerais saisir cette occasion pour vous exprimer à toutes et à tous ma gratitude, pour votre soutien dans la préparation de ma thèse et ce jusqu'à mon élévation au grade de docteur en droit.

Je veux remercier celui qui aura su diriger et orienter mes recherches, avec maestria et beaucoup de sagesse, tout au long des quelques quatre années passées sous sa direction (depuis le 10 janvier 2006, date de ma première inscription en thèse), et, surtout, placer en moi une confiance sans faille, et ce contre vents et marées, M. le Professeur François Fourment de l'Université Nancy 2, grâce à la compétence et au dévouement duquel un rêve s'est réalisé, le mien. A travers lui, je veux adresser mes vifs remerciements à l'ensemble du jury dont les membres m'ont honoré de leur présence en dépit des difficultés qui, je le mesure, ont été les leurs pour trouver les disponibilités nécessaires à cette fin. Pour toutes ces raisons je les remercie vivement.

J'adresse également mes remerciements au Directeur du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme de l'Union africaine (CAERT-UA), l'ambassadeur Boubacar Gaoussou Diarra, Représentant spécial du Président de la Commission de l'UA pour la Somalie, et à l'ensemble de son personnel pour avoir facilité mon séjour au sein de cette auguste institution. De la même manière, je tiens à remercier Mmes Holo Makwaia, avocate générale principale au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et Justine Ndongo-Keller, Chef de la Section de langues au sein de ce tribunal, pour le soutien et les conseils de l'une et l'accueil et l'hospitalité de l'autre durant mon séjour au sein du Bureau du Procureur de cette juridiction et, à travers elles, je veux affirmer toute ma gratitude aux membres de leurs équipes respectives.

Je ne saurais omettre de mentionner la contribution de M. le professeur Alain Ondoua de l'Université de Poitiers, ainsi que celle de M. Pascal Rubellin de la même maison, qui, par leurs lettres de recommandation, ont contribué à mes séjours auprès des institutions susmentionnées, ainsi que M. le Doyen Eric Gojosso qui fut mon directeur de mémoire pour le Master 2.

Je suis intellectuellement obligé envers ceux-là dont les conseils et les avis m'ont été d'un apport inestimable et m'ont permis d'aborder des sujets complexes avec beaucoup de hauteur. Je pense en particulier aux philosophes R. Moutoumbou-Ndjoungui, M.-S. Bonda, et A.-M. Mombo-Dibengui qui, par une sorte de prophétie esthétisante, ont fait de moi le continuateur de leur œuvre, en faisant peser sur moi l'obligation de terminer, et en m'interdisant de « verser dans la contemplation de la thèse » ; et aux juristes A. Benga-Ndjemé, A. Koussougbo dont la richesse des débats ainsi que la qualité des sujets évoqués ont contribué à nourrir la réflexion du juriste en formation que j'étais.

Je profite de cet instant pour dire ma gratitude à ceux des membres de ma grande famille qui, par leur soutien multiforme, n'ont jamais hésité à apporter leur concours à l'accomplissement de ma formation. Il s'agit notamment de mes oncles et frères/sœurs Laip Apouba, Jean Avara, Emmanuel Ayuk, Serge Toulékima, Rufin Apassi, G.-D. Lakoumba-Ousseynilt, Hélène Yangari, Aurélie Avara, qui ont notamment compris qu'une thèse ne peut se faire sans financement. Et cette thèse menée à son terme avec diligence et sévérité est aussi une façon de les remercier pour leur soutien inconditionnel.

En vous renouvelant, à tous et à chacun, mes remerciements pour votre soutien, je souhaite m'excuser auprès de ceux dont j'ai omis de mentionner le nom ici, en faisant mienne cette citation de Victor Hugo, sans toutefois y trouver une quelconque absolution : « Qui donne au pauvre prête à Dieu ».


L'Homme du peuple
Kevin C. KATOUYA

Docteur en droit privé et sciences criminelles
Attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'Université Nancy 2

 

 


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posté le 12-11-2010 à 19:28:04 GMT +1

QUE FAUT-IL ESPERER DU SOMMET DU G-VAIN?



 

L'OIT appelle le G20 à respecter ses engagements en matière d'emplois


 

 


12 November 2010 –Dans un climat marqué par l'inquiétude face à la faiblesse de la reprise du marché de l'emploi, le Directeur général de l'Organisation internationale du Travail (OIT), Juan Somavia, a demandé aux dirigeants du G20, réunis en Sommet à Séoul, en Corée du Sud, d'honorer leurs engagements sur le rôle central de la protection sociale et du travail décent dans la reprise mondiale.

« La déclaration de Séoul a confirmé que la création d'emplois doit être au cœur de la reprise économique mondiale. Je demande au G20 d'honorer cet engagement et j'assure de la coopération totale et entière de l'OIT dans ce domaine», a indiqué M. Somavia qui participait aux travaux du Sommet.

 

« Pour recentrer l'économie mondiale sur une croissance à la fois forte et durable, il faut plus que de simples ajustements des politiques en matière monétaire et financière », a-t-il ajouté. « Investir dans la protection sociale et dans les emplois de qualité permettra d'encourager à entreprendre et à investir dans l'économie réelle pour qu'une croissance durable se mette en marche », a-t-il ajouté.

 

M. Somavia a également attiré l'attention sur la notion de « croissance partagée » mise en avant par le Sommet du G20, ajoutant que « cette approche permet d'étendre les bienfaits de la croissance au sein même des pays et de réduire le fossé entre les économies en développement et celles à haut revenu». « Il est essentiel de s'assurer que les salaires progressent en même temps que la productivité pour aboutir à une croissance durable », a-t-il précisé.

 

Le Directeur général de l'OIT s'est réjoui particulièrement « de l'approche du G20 pour un développement axé sur l'investissement, l'emploi et la protection sociale ». « La reconnaissance de la protection sociale en tant qu'investissement pour une productivité accrue et une croissance durable constitue un fait encourageant », a-t-il dit.

 

[http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=23653&Cr=emploi&Cr1=# ]

 

 


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