La Nation

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posté le 29-03-2010 à 20:41:28 GMT +2

LES COMPLICES

Deux silhouettes hilares 

 

 

 

 

Je rentre de chez une amie, Tence,

que j’aide à préparer une Licence ; 

je suis perdu dans mes pensées,

quand, je vois devant un Lycée, 

deux silhouettes hilares.

La plus grande tente d’arracher 

la plus frêle à une barre ;

les muscles, comme un archer, 

tendus jusqu’au cou, l’espiègle

ricane, rit, rit de tout cœur, 

les dents brillant de bonheur

et l’esprit léger comme un aigle. 

Je sens ma bouche se fendiller,

c’est un sourire, c’est un rire, 

comme tu savais me les donner

lorsque, enfant, entre joies et ires,

tu tentais par mille cajoleries, 

mille artifices, mille astuces

de m’arracher à mes caprices. 

Je m’approche des deux complices, 

et j’entends, du fond de mon esprit,

un mot, un seul mot arracher les toiles 

d’araignée qui ligotent ses grandes ailes :

Maman !  

 

 

 

 Arthur chéri: Nancy, le 29 Mars 10, 20h 29

 


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posté le 29-03-2010 à 10:20:05 GMT +2

PRES DE TOI, MA TERRE

EN TI LA TIERRA


 

 

 

 

Pequeña

rosa,

rosa pequeña,

a veces,

diminuta y desnuda,

parece que en una mano mía

cabes,

que así voy a cerrartey a llevarte a mi boca,

pero de pronto

mis pies tocan tus pies y mi boca tus labios,

has crecido,

suben tus hombros como dos colinas,

tus pechos se pasean por mi pecho,

mi brazo alcanza apenas a rodear la delgada

línea de luna nueva que tiene tu cintura:

en el amor como agua de mar te has desatado:

mido apenas los ojos más extensos del cielo

y me inclino a tu boca para besar la tierra.  


 

 Pablo NERUDA  



** 

 

 PRES DE TOI, MA TERRE 




Petite

rose,

éphémère rose,

parfois,

effeuillée, dénudée,

tu parais tenir dans une seule de mes

mains,

comme si je pouvais t’empoigner

et te porter à ma bouche,

mais aussitôt

je te fais du pied et te donne un baiser ;

qu’est-ce que tu as grandi !

tes épaules sont aussi hautes que des collines,

tes seins surplombent ma poitrine,

mon bras suffit à peine à cerner la fine

ligne de croissant de lune qui ceint ta silhouette :

en amour tu t’es déchaînée comme un tsunami ;

je mesure à peine ta vue, la plus étendue du ciel

et m’incline devant toi en te baisant les pieds!

 

 

 

 

 

Version d’Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 29 Mars 2010, 10h 05

 


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posté le 28-03-2010 à 10:36:18 GMT +2

DES NOTES BRODEES DANS MON COEUR

Barbara

 

 

 

 

 

 

Je relis tes notes chaque soir

Le cœur libéré par cet espoir

Qu’un jour je pourrai enfin te voir

Et te réchauffer de mon sang noir 

 

 

 

Je les sors souvent de mon tiroir

Et chaque page est un miroir

Où je te vois dans ton peignoir

Racler ta flûte avec un grattoir 

 

 

 

Le chant matinal de mon rasoir

Asperge comme un arrosoir

La fleur qui éclot dans un dortoir

Avec ses couleurs du Maine et Loire

 

 

 

Je relis tes notes chaque soir

Et pense à toi sans même m’asseoir

Quand j’aperçois sur mon séchoir

Des roses brodées dans mon mouchoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Arthur Béni NDJEME, Nancy

 


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posté le 26-03-2010 à 21:27:42 GMT +1

INDIA, D'ANZUE M'BORE ISABELLE [AMI]

Plus d'un mois absente de la toile,je devais oublier la perte de mon ordi (trop tôt disparu, lol!)

Emportant avec lui tellement!!!

Mais me revoilà, avec des esquisses,

des projets d'expositions et mes pinceaux.

Ci-après "India" , que de promesses

derrière ce sourire!

Esquisse d'une tendresse

naissante?!?  

 

 

 

 

 

 

 

 

 D'ailleurs cela me fait penser à un poème d'un ami ,très cher, Arthur BENGA NDJEME,adressé à une autre femme:  

 

 

ACROSTICHE (I): POUR MA VOISINE

 Peut-être qu'un jour,

Avec un peu de patience,

Tu finiras bien par me

Regarder dans les yeux et me donner en souvenir

Immortel, ce joli mot que tu retiens

Captif au coin de ton sourire

Irrésistible et ravageur

Auquel ton voisin n'est pas indifférent?  

 

 

 

 Envoyé par AMI dans la chambre d'ami le 3/26/2010 12:51:00 PM

 


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posté le 26-03-2010 à 15:53:05 GMT +1

JOURNEE CONTINUE A LA MISSION DIPLOMATIQUE DU GABON EN FRANCE

 

 


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