Béni soit ton nom !
Un enfant est né de l’Immaculée !
Dans son douillet berceau de paille,
Il sourit déjà à l’Humanité ;
A ses côtés : Brebis, boeufs, volaille !
Où sont les hommes au coeur vicié,
Pour qui cet enfant probe et brave
Sera humilié, crucifié ?
Où sont donc ces êtres à l’air grave ?
Melchior, Balthazar et Gaspard
Viennent de loin, chargés d’offrandes ;
Où est le clan du Lion, du Guépard
Et du Palmier et ses amandes ?
Un enfant nous est né cette nuit !
Donnons-lui toute la tendresse
Qu’il est venu chercher à minuit ;
Qu’il croisse en Beauté et en Sagesse !
Des fauves rôdent autour de lui ;
Dans son lourd manteau sombre, Hérode
Chasse l’Esprit quand la Lune luit,
Et il contraint Dieu à l’exode !
Un enfant nous libère des combats
Monstrueux; combats perdus d’avance
Contre les Scélérats et Renégats ;
Il nous libère des repentances !
Béni soit ton nom, Toi, le seul Dieu
Qui n’as voulu commander aux hommes,
Vivre riche, puissant et vieux !
Nos péchés ont trouvé une gomme !
L'enfant qui est né va changer nos corps;
Et là où la maladie nous ronge,
Il en restaure les moindres décors;
La Vérité abat le mensonge!
Béni soit ton nom, Toi qui nous guéris
De nos douleurs, de nos solitudes
Alors que nous ne t'aurons tant chéri!
Merci d'absoudre nos turpitudes.
L'enfant qui vient rassasie nos coeurs;
Ce bébé sanctifie par sa Grâce,
Parle aux fleurs comme à des frères et soeurs;
Il n'a ni privilèges ni race.
Béni soit ton très Saint nom, ô Seigneur,
Pour ce vent nouveau et frais qui chante
A l’âme un Verbe simple et soigneur !
Et Sainte est la Femme, qui enfante !
L'enfant qui naît est l'Arc de couleurs
Qui fend le Passé de son cortège
De tourments, de défaites et douleurs.
Béni soit l'Homme, qui le protège!
***
Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 25 Décembre 2009, 00h00.
Quid du Vice-président de la République dans le nouveau Gouvernement du Gabon ?
Lors de l’annonce du dernier Gouvernement de la République gabonaise de l’année 2009, le 17 Octobre, date révolutionnaire s’il en est, nous n’avons point entendu parler du Vice-président de la République. Et depuis lors, aucun communiqué officiel ne transparaît quant à sa reconduite, son remplacement ou sa suppression en tant qu’institution constitutionnelle. Car, il s’agit bien d’une fonction prévue par la Constitution gabonaise.
En effet, l’article 14 a énonce : « Le Président de la République est assisté d’un Vice-président de la République », avant de poursuivre que celui-ci « est nommé par le Président de la République qui met fin à ses fonctions, après consultation des Présidents des deux chambres du Parlement. » Si la question se pose, c’est donc en raison du silence observé sur la scène publique autour de cette institution.
Or, au regard des informations qui nous parviennent, créditant la personne présumée occuper cette fonction d’une reconversion dans l’hôtellerie, il semble se dessiner un remplacement à ce poste ou une suppression à terme de cette fonction. Effectivement, aux termes de l’article 14b de la Constitution du 26 Mars 1991 : « Les fonctions de Vice-président de la République sont incompatibles avec l’exercice de toute autre fonction publique et activité privée à caractère lucratif. » Qu’en est-il exactement de la situation au sein de la République gabonaise ?
On comprend, conformément à l’article 14 e de la Constitution, que les fonctions du VPR ont cessé suite à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 30 Août 2009 par la Cour constitutionnelle. Mais quelle décision la nouvelle Autorité envisagerait-elle prendre, à cet effet, pour préserver l’intégrité de la Loi fondamentale ?
Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 24 Décembre 2009, 20h13.
El sueño de la última noche
Rebeca, eres el sueño de la última noche
Que hemos pasado juntos, en el coche.
A veces, la luz de tu sonrísa
Ilumina la carretera por Tarragona
Y llama a la puerta de mi corazón.
Eres la canción del salto de agua,
Viva para siempre en mi alma,
Eterna al dentro de mi razón;
Eres el sol que brilla en mi ventana
Para las rosas que jugan al balcón.
Con tu sangre caliente de Española,
Eres el pasadoble de la madrugada
Para el Matador que canta como un loro.
Rebeca, eres mi camino sagrado hasta la vida:
Tortuoso, peligroso, incierto y lleno de esperanza.
¡Mi poema es la flor de este sueño,
Rociada con alegría, recogida con cariño ;
Mi poema es el grito de la Providencia,
Porque eres el socorro de un pobre diablo !Lo he dicho sin acento : no hablo castellano.
Arturo: Universidad de la Paz de Verdún
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