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posté le 11-10-2010 à 11:15:49 GMT +2

QUOTIDIEN L'UNION DU 11 OCTOBRE

 

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posté le 11-10-2010 à 02:05:59 GMT +2

LE MESSAGE DE L' "UN" EST-IL DIFFERENT DU DISCOURS DE L' "AUTRE"?

 

 

 

 


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posté le 10-10-2010 à 07:59:48 GMT +2

RUMEURS DE REMANIEMENT MINISTERIEL AU GABON

 

 

Les deux options d'Ali Bongo


 

 

 

***

Depuis quelques semaines, la rumeur enfle sur un probable ou imminent remaniement ministériel au GABON. Plus qu'un effet de rumeurs, cette optique est plutôt une nécessité.

 

Depuis la nomination, voilà presqu'une année, du Gouvernement dit émergent, le constat est aisé à établir: les ministres courent mais le Pays ne vibre pas.

 

Pourtant, contrairement à la pratique gabonaise, qui nous avait habitués  à une certaine instabilité gouvernementale, le Président de la République en fonction a fait preuve de constance dans la confiance accordée à ses collaborateurs une année après leur désignation. Ce fait est suffisamment rare, pour être tout aussi suffisamment souligné et mériter un satisfecit public au Chef de l'Etat.

 

Pour en venir à ce qui nous préoccupe dans le présent exposé, il me paraît essentiel de noter, au regard des insuffisances institutionnelles et des choix politiques pas toujours fructueux, que M. Ali Bongo a deux voies impératives qui s'ouvrent à lui, comme les eaux de la Mer Rouge devant Moïse, à l'occasion d'un éventuel ou probable remaniement ministériel: une option constitutionnelle (I) et une option politique (II).

 

 

I-L'option constitutionnelle

Contrairement à ceux qui pensent qu'elle n'est qu' "une barrière de papier", la Constitution est, pour un Etat, le socle solide et stable sur lequel reposent les édifices d'une Société. Sur elles se fondent à la fois la légalité et la légitimité des pouvoirs et de ceux qui les incarnent. Celle du GABON, au regard d'un certain "changement de mentalités" et à la lumière d'une "coutume politique constitutionnelle" qui ne dit pas son nom, n'est pas sortie indemne de la dernière élection présidentielle. Or, le président de la République en est le garant par excellence (Article 8, alinéa 1)*. Mais, puisqu'il ne faut jamais désespérer des dirigeants, le Citoyen attend donc que le remaniement ministériel à venir ou éventuel soit l'occasion de reconsidérer certains actes; qu'il s'appuie, notamment, sur le respect de la Constitution à travers la nomination du Vice-président de la République (A); et sur la revitalisation de la Loi fondamentale au moyen d'un changement du vivier humain de la Primature (B).

 

 

A)-Le respect de la Constitution: la nomination du vice-président de la République

J'ai déjà soulevé cette question dans cette tribune ( La Nation, 24-12-2009)*. Depuis l'accession à la fonction suprême de M. Ali Bongo Ondimba, la Constitution est quelque peu mise en veille; à en juger par les dispositions relatives au vice-président de la République.

 

En effet, la Constitution prescrit, explicitement, en son Article 14a: "Le président de la République est assisté d'un vice-président de la République" (alinéa 1). Elle insiste immédiatement après en précisant que "[l]e vice-président de la République est nommé par le président de la République qui met fin à ses fonctions, après consultation des Présidents des deux chambres du Parlement" (alinéa 2 prima facie). Il ne s'agit donc pas d'une "affaire" à traiter en catimini.

 

Le Citoyen, ou plutôt, comme on nous appelle désormais: "le commun des mortels", ne comprend donc pas qu'une année après la prestation de serment du nouveau Président (Article 12)*, sans révision constitutionnelle, le GABON n'ait toujours pas son vice-président de la République.

 

Pourtant, la marge de manoeuvre du chef de l'Etat est incommensurable; et la Constitution le lui rappelle expressément: "Le vice-président de la République est choisi au sein du Parlement ou en dehors de celui-ci" (Article 14a, alinéa 2 in fine)*. Il n'est pas trop tard pour s'en offrir un, comme cadeau d'anniversaire de l'investiture du 16 Octobre 2009!

 

Il s'agit, à la fois, d'un instrument de légalité comme d'un moteur de légitimité du pouvoir; à l'instar de l'autre attribut exclusif du président de la République qu'est la (re)configuration de la Primature.

 

 

B)-La revitalisation de la Loi fondamentale: le changement du vivier humain de la Primature

Aux termes de l'Article 15* de la Constitution, qu'il faut au demeurant revitaliser, "[l]e président de la République nomme le Premier Ministre" (alinéa 1). "Il met fin à ses fonctions, de sa propre initiative, ou sur la présentation par le Premier Ministre de la démission du Gouvernement, ou à la suite d'un vote de défiance ou de l'adoption d'une motion de censure par l'Assemblée nationale." (alinéa 2) Seul le premier aspect, relatif à l'action directe du Chef de l'Etat, entre en ligne de compte pour le présent exposé.

 

La question relève, bien évidemment, du pouvoir discrétionnaire du président de la République; et c'est justement  à cet égard, que le Citoyen est en droit d'attendre de l'Elu de la Nation un changement politique, qui agisse et résonne également comme une redynamisation de la Loi fondamentale.

 

Dans la mesure où aucune disposition constitutionnelle n'oblige le chef de l'Etat à désigner son Premier Ministre dans une forme de "vivier humain" totalisant aujourd'hui les sept (7) chefs du Gouvernement que le GABON ait connus, on peut désormais se demander si ce choix est encore opérant. N'est-il pas symptomatique d'une panne politique? d'une spécialisation dont l'objectif n'est finalement pas l'enracinement de la démocratie? d'une pratique tout à fait anachronique quoique non obsolète? d'une impasse sur la capacité réelle de l'Etat à secouer l'ensemble des énergies dont regorge le Pays?

 

En attendant d'approfondir l'analyse sur les questions de coutume constitutionnelle dans un prochain exposé (La Nation: "Le Premier Ministre du Gabon émergent", à publier )*, je me limiterais ici à des interrogations formulées en forme d'inquiétudes. La seule prise de position étant d'appeler à un changement du vivier humain de la Primature.

 

Certains équilibres, pour ne pas dire les équilibres contemporains, ne sont plus d'ordre ethno-géographique. La quête et la conquête de l'émergence se traduisent par la mise en place d'instruments capables de stimuler la compétitivité, l'excellence et la performance; dans un climat qui exclut suspicion, frustration et naissance d'irrédentismes. Et le déploiement du spectre de l'Etat sur le corps physique, intellectuel et spirituel de la Nation en est un gage de succès.

 

Ces deux instruments constitutionnels (nomination à la vice-présidence de la République et changement idéologique à la Primature) m'amènent à voir, enfin, l'option politique qui échoit au président de la République.

 

 

 

II-L'option politique

S'il est un domaine qui n'a, certes, pas besoin de convenir ou réussir aux experts, mais où l'improvisation n'est nullement fructueuse, c'est la politique. Rajeunir l'équipe gouvernementale en termes de nouveaux visages et de sang neuf, oui. Congédier les personnes qui ont une assise, une expertise et un savoir-faire avérés par la victoire du candidat du Parti démocratique gabonais à une élection présidentielle aussi disputée, est un risque politique dont les effets peuvent être heureusement atténués, limités, voire éliminés à l'occasion d'un remaniement ministériel approprié. J'aurais conseillé au Souverain, en pareille circonstance, le rappel d'anciens Ministres à des postes techniques et stratégiques (A), avant d'envisager la perspective d'un Gouvernement élargi à l'opposition (B).

 

 

A)-Le rappel d'anciens Ministres à des postes techniques

Qu'est-ce qui garantit à l'actuelle majorité gouvernante de donner corps au concept de l'émergence prôné par le président de la République?

 

La maîtrise des dossiers aussi techniques et stratégiques que la Justice; l'Education au demeurant jumelée à l'Enseignement supérieur; l'Environnement et le développement durable; la Santé publique et ses corollaires que sont la sécurité sociale et la famille; les Energies renouvelables et toutes les technologies qui s'en échappent...

 

Pour employer un logos à la mode, je dirais: "il faut rappeler les Experts". C'est lorsqu'un haut dirigeant se trompe dans le choix des collaborateurs qu'il est le plus crédible!

 

Autre élément d'ordre politique à la disposition du président de la République, l'ouverture politique dont la Nation a tant besoin pour se sentir aimée par ceux qui prétendent parler, agir, décider en son nom.

 

 

B)-La perspective d'un Gouvernement élargi à l'opposition

Qu'est-ce qui garantit au PDG de gagner la bataille des prochaines élections législatives et locales?

 

L'opportunité qu'offre l'éventuel et/ou nécessaire remaniement ministériel annoncé et pressenti au GABON est trop belle pour répondre avec pragmatisme à cette interrogation. Les élections à venir se gagnent dès aujourd'hui; sous-entendu, dès le remaniement ministériel que nous espérons ou attendons; c'est selon.

 

En ouvrant le Cabinet (comme disent les Anglais) aux opposants, le chef de l'Etat s'approprie deux armes fort redoutables en période électorale et dans la dynamique d'une identification définitive des "piliers" et des "grues" du Gabon émergent:

 

1-jauger les forces du camp adverse;

 

2-éprouver l'engagement des ténors de l'opposition.

 

Bien entendu, ce que nous écrivons à ce propos dans le présent exposé est du devoir et du droit du Citoyen. A ce titre, il s'agit donc d'un avis, et non d'un visa. Il importe, simplement, de rappeler à celles et ceux qui souhaiteraient faire partie de la prochaine Equipe, que celle-ci a une durée de vie limitée, en attendant la reconfiguration de la majorité parlementaire et, éventuellement, du paysage politique du GABON.

 

Il faut donc que les Ministres du combat pour l'Emergence se comportent en légionnaires: accomplir leur mission en restant anonymes...

 

 

 

 

 

Arthur BENGA NDJEME

Paris, le 10/10/10, 02h39

 

 

 


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posté le 09-10-2010 à 20:19:15 GMT +2

RAPPORT SUR L'ELECTION DU PR AU GABON

 

consulter:

http://democratie.francophonie.org/IMG/pdf/GABON_RMO_30082009.pdf

 

 


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posté le 08-10-2010 à 23:11:33 GMT +2

CONFERENCE DU SAMEDI 9/10

Logo Harmattan
Edition-Diffusion
5-7 rue de l’Ecole Polytechnique
75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr

INVITATION

  
 

 


Les Editions l’Harmattan
Ont le plaisir de vous inviter à la signature du livre de


Moïse Lida Kouassi
Ministre d’Etat
Député de l’Assemblée Nationale
Conseiller Spécial auprès du Président de la République de Côte d’Ivoire


Témoignage sur la crise ivoirienne
De la lutte pour la Démocratie
à l’épreuve de la rébellion


Samedi 9 octobre 2010 de 10H30 à 13H


Au Lucernaire
53 rue N.D. des Champs 75006 PARIS
(Métro N.D. des Champs, ligne 12)

 

Programme :
Présentation du livre par l’auteur
suivie d’un échange avec le public et de la dédicace

 

 

Témoignage sur la crise ivoirienne
De la lutte pour la démocratie à l’épreuve de la rébellion

Moïse Lida Kouassi

Préfaces de Kabran Appia et Henri Légré Okou
Avant-propos de Michel Gnéba Kokora

24.50 €-272 pages
ISBN : 978-2-296-11787-7

Collection Etudes africaines

 

Après plus d’une décennie de lutte dans l’opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) accède au pouvoir d’Etat en octobre 2000. Succédant au régime de transition militaire dans des « conditions calamiteuses », cette accession du FPI et de son leader Laurent Gbagbo est en soi une révolution. Cette révolution est porteuse d’un rêve, celui de la Renaissance africaine qui se traduit en Côte d’Ivoire par un projet de Refondation institutionnelle, politique, économique et sociale du pays.
Le régime du Président Laurent Gbagbo est cependant freiné dans son élan par l’éclatement d’une crise armée, le 19 septembre 2002, une crise qui se présente sous la forme d’un coup d’Etat manqué et qui se mue en rébellion avec pour conséquence la division du pays.
A l’avènement de la crise, le ministre de la Défense et de la Protection civile se trouve, dans l’exercice de ses fonctions, seul à la barre ce 19 septembre. Il ne vient cependant à l’idée de personne de connaître sa version des faits. Ce livre est donc à la fois une autobiographie, le témoignage d’un acteur de premier plan et un essai politique.

 
 

L'AUTEUR

Moïse LIDA KOUASSI est diplômé d’Etudes Germaniques et Docteur en Science Politique, option Défense et Stratégie Générale de l’Université de Strasbourg en France.
Enseignant à l’Université de Cocody, il milite dans le SYNARES. Il adhère en 1990 au Front Populaire Ivoirien et contribue à la lutte pour l’instauration de la démocratie en Côte d’Ivoire. Il est nommé Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et de la Protection Civile par Laurent GBAGBO, devenu Président de la République. Moïse LIDA KOUASSI est Député à l’Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du FPI.

 
 

TABLE DES MATIERES

Sommaire
Liste des acronymes
Carte de la Côte d’Ivoire divisée
Dédicace
Préfaces I. et II.
Avant-propos

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE :
DE LA LUTTE POUR LA DEMOCRATIE

I. Le moment du déclic
II. L’itinéraire du néophyte
III. L’initiation au militantisme
IV. En attendant le multipartisme
V. Les nouveaux acteurs de la démocratie
VI. Le choc électoral d’octobre 1990
VII. Le 18 février 1992, un mardi noir
VIII. La MACA ou la prison du destin
IX. La disparition du Président Houphouët
X. Mon mariage à Mama
XI. Le durcissement du régime Bédié
XII. Un coup d’Etat qui en cache d’autres
XIII. Retour à la terre d’espérance
XIV. Une transition houleuse
XV. Le temps des mauvais coups
XVI. Le glaive de Thémis
XVII. Ça veut dire qu’on a gagné

DEUXIEME PARTIE :
A L’EPREUVE DE LA REBELLION

XVIII. L’espoir compromis :
« Nous rendrons ce pays ingouvernable » !
XIX. Intoxication pour un coup de force
XX. Si tu veux la paix, prépare…ton armée
XXI. En attendant l’estocade
XXII. Forum pour la réconciliation nationale
XXIII. Signes annonciateurs et diversion
XXIV. Le 19 septembre 2002: feu, sang et désolation
XXV. Seul à la barre
XXVI. Le retour du Président de la République : « Je suis venu pour reprendre ma place »
XXVII. Bouaké : comme dans un tourbillon !
XXVIII. Mon limogeage : cabale et procès

CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

 
 
 

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