Je rentre de chez une amie, Tence,
que j’aide à préparer une Licence ;je suis perdu dans mes pensées,
quand, je vois devant un Lycée,deux silhouettes hilares.
La plus grande tente d’arracher
la plus frêle à une barre ;
les muscles, comme un archer,tendus jusqu’au cou, l’espiègle
ricane, rit, rit de tout cœur,les dents brillant de bonheur
et l’esprit léger comme un aigle.Je sens ma bouche se fendiller,
c’est un sourire, c’est un rire,comme tu savais me les donner
lorsque, enfant, entre joies et ires,
tu tentais par mille cajoleries,mille artifices, mille astuces
de m’arracher à mes caprices.Je m’approche des deux complices,
et j’entends, du fond de mon esprit,
un mot, un seul mot arracher les toilesd’araignée qui ligotent ses grandes ailes :
Maman !
Arthur chéri: Nancy, le 29 Mars 10, 20h 29
EN TI LA TIERRA
Pequeña
rosa,
rosa pequeña,
a veces,
diminuta y desnuda,
parece que en una mano mía
cabes,
que así voy a cerrartey a llevarte a mi boca,
pero de pronto
mis pies tocan tus pies y mi boca tus labios,
has crecido,
suben tus hombros como dos colinas,
tus pechos se pasean por mi pecho,
mi brazo alcanza apenas a rodear la delgada
línea de luna nueva que tiene tu cintura:
en el amor como agua de mar te has desatado:
mido apenas los ojos más extensos del cielo
y me inclino a tu boca para besar la tierra.
Pablo NERUDA
**
PRES DE TOI, MA TERRE
Petite
rose,
éphémère rose,
parfois,
effeuillée, dénudée,
tu parais tenir dans une seule de mes
mains,
comme si je pouvais t’empoigner
et te porter à ma bouche,
mais aussitôt
je te fais du pied et te donne un baiser ;
qu’est-ce que tu as grandi !
tes épaules sont aussi hautes que des collines,
tes seins surplombent ma poitrine,
mon bras suffit à peine à cerner la fine
ligne de croissant de lune qui ceint ta silhouette :
en amour tu t’es déchaînée comme un tsunami ;
je mesure à peine ta vue, la plus étendue du ciel
et m’incline devant toi en te baisant les pieds!
Version d’Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 29 Mars 2010, 10h 05
Barbara
Je relis tes notes chaque soir
Le cœur libéré par cet espoir
Qu’un jour je pourrai enfin te voir
Et te réchauffer de mon sang noir
Je les sors souvent de mon tiroir
Et chaque page est un miroir
Où je te vois dans ton peignoir
Racler ta flûte avec un grattoir
Le chant matinal de mon rasoir
Asperge comme un arrosoir
La fleur qui éclot dans un dortoir
Avec ses couleurs du Maine et Loire
Je relis tes notes chaque soir
Et pense à toi sans même m’asseoir
Quand j’aperçois sur mon séchoir
Des roses brodées dans mon mouchoir.
Arthur Béni NDJEME, Nancy
Plus d'un mois absente de la toile,je devais oublier la perte de mon ordi (trop tôt disparu, lol!)
Emportant avec lui tellement!!!
Mais me revoilà, avec des esquisses,
des projets d'expositions et mes pinceaux.
Ci-après "India" , que de promesses
derrière ce sourire!
Esquisse d'une tendresse
naissante?!?
D'ailleurs cela me fait penser à un poème d'un ami ,très cher, Arthur BENGA NDJEME,adressé à une autre femme:
Peut-être qu'un jour,
Avec un peu de patience,
Tu finiras bien par me
Regarder dans les yeux et me donner en souvenir
Immortel, ce joli mot que tu retiens
Captif au coin de ton sourire
Irrésistible et ravageur
Auquel ton voisin n'est pas indifférent?
Envoyé par AMI dans la chambre d'ami le 3/26/2010 12:51:00 PM
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