La Nation

Droit+Politique+Economie+Environnement

posté le 26-03-2010 à 08:53:41 GMT +1

AU RYTHME DES RIMES FORTES QUI TROTTENT AU FOND DU COEUR

Tant pis !

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est avec toi que j’ai su dire tant pis

On s’écoutait en silence

A chacune de nos confidences

On bavardait parfois toute une nuit

Nos voix avaient même été si haute

Qu’un gardien nous alertât du bruit

Mais pour une fois que j’étais ton hôte

Nous avions repris notre belle conversation

Comme à chaque soirée de détente

Où on parlait des nombreuses obligations

D’une conversion sincère

A la religion de tes pères

Comme à chaque repas improvisé

Où on se promettait d’accomplir nos attentes

On ne s’est rien refusé

Un dîner à deux heures trente

Une étreinte

Un baiser volé

Etait-ce une entente ?

Etait-ce une amitié ?

Je n’ai jamais eu de réponse

Tu as choyé en secret les fleurs de mon âme

Et tu n’as jamais reçu de mes avances

J’ai eu peur des désirs infâmes

Pourtant on ne s’est rien caché

Les jours de joie et de peine

Les broderies de ta robe de reine

Parfois je revis nos petites habitudes

Au cours de mes nuits de solitude

Quand les senteurs de ton lait de beauté

S’échappent de ma taie d’oreiller

Comme ces pages de souvenirs

Que nous avons écrites pour l’avenir

Je désire sans cesse

T’appeler Princesse

Te presser la main et formuler un vœu

Te faire une caresse et me voir dans tes yeux

Je le désire dès que tu m’ouvres ta porte

Je le désire au rythme des rimes fortes

Qui trottent au fond  du cœur

Je le désire avec honneur

Car je t’aime plus qu’une sœur.

 

 

 

 

 

 

 

Arthur BENGA NDJEME, Nancy

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 25-03-2010 à 14:00:02 GMT +1

UN POEME POUR RIEN

A poem for No Reason 

 

 

 These songs are usually born for some reason 

 

A thought that one thinks immortal or ought

To be 

 

Or to help brothers and sisters see

Something curious or something seldom seen

The intense green of the Earth

The awe and wonder at the birth of child and death

Things we want ton share with our kindredBut a poem for no reason?

I did meet a sweet little woman named season 


But she is not the reason for this song – once

Long, long ago, I heard some sounds and some silences

That sparked a fire in me and no form that I Know could contain

It and even Leonardo or Donnie Ray Carter

Could never frame it

So terrible it was 

 

Reason alone could never explain in and have been on it ever

Since always  

 

 

By Delbert L. Tibbs

 

***

 

Une poésie sans enjeu


 

Ces chansons sont généralement nées pour quelque raison 


Une pensée que l’on croit immortelle ou qu’ont désire

Telle  


Ou pour aider des frères et des sœurs à admirer

Quelque curieuse chose ou quelque autre rarement vue

L’intense couleur verte de la Terre

L’angoisse et la stupeur de l’enfant à la naissance et la mort

Des choses que nous voulons partager avec nos intimes

Mais, une poésie sans raison ?

J’ai effectivement fait la connaissance d’une superbe petite femme nommée Saison 


 Mais elle n’est pas l’enjeu de cette chanson – il y a

Longtemps, bien longtemps, j’ai entendu quelques sons et quelques silences

Ce qui a allumé un incendie en moi et nulle forme que je connaisse ne peut contenir

Tel brasier ; et même Léonardo ou Donnie Ray Carter

Ne pouvait, en aucun cas, le border ;

Il était si dévorant! 


Le cœur a toujours eu ses raisons, que la raison ne suffit pas à expliquer ;

De tout temps.   


 

Version d’Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 25 Mars 2010, 13h 45. 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 23-03-2010 à 20:33:03 GMT +1

ET TOI, ÇA VA?

 C’est pas ce que tu crois

 

 

 

 

 

Je suis de passage

J’étais chez Arthur

Me faire un petit massage

J’avais mon oreiller

C’est pas ce que tu crois

J’avais le blues

Et toi ça va ?

Moi je me sens toute mollasse

Je ne sais pas ce qui m’arrive

Je prends des cachets sans cesse

Mais je suis tout le temps dans le stress

Alors j’étais me reposer chez Arthur

Il m’a fait un massage au visage

Un massage aux épaules un massage aux doigts

On a décidé de fermer la porte à clé

Pour être plus tranquille

Mais c’est pas ce que tu crois

C’est un bon ami et rien d’autre

Je sais que tu n’y penses pas

Mais il n’ y a rien de tout ça

Ça va toi ?

Moi j’ai des pieds qui tremblotent

Et des fourmillements jusqu’à la bouche

J’étais me faire un massage chez Arthur

Il a les mains douces et délicates

C’est un kiné à ses heures perdues

C’est pas ce que tu crois…

 

 

 

 

 

 

Arthur BENGA NDJEME, Nancy

 

 

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 22-03-2010 à 20:18:37 GMT +1

COMME UN PAPILLON MALADROIT

Tu vis dans mes rêves

 

 

 

 

 

    La nuit dans mon lit étroit

Mes rêves volent vers toi

Comme un papillon maladroit

Puis ils reviennent sournois

 

 

 

 

 

 Se loger au fond de mon âme

Car  c’est là que vit cette flamme

Qui a la douce chaleur de femme

Mais qui me brûle au napalm 

 

 

 

 

Le jour sur mon bureau en bois

Mes poèmes parlent un genre de patois

Dont les mots sèment l’écho de ta voix

Quand je les crie sur les toits 

 

 

 

 

Pourtant quand je t’approche

Mes mains fuient dans des poches

Comme deux drôles de pioches

Qui se cachent au fond de la roche

 

 

 

 

 Nous parlons souvent de mon séjour

Loin du fleuve et du chant des tambours

Nous parlons aussi des calambours

Qui amusent les victimes de l’amour

 

 

 

 

 Mais comment donc aborder ce thème

En faisant fi de tout dilemme

Et arriver à te dire quand même

Que mes poèmes finissent par je t’aime ?

 

 

 

 

 

 

  Arthur BENGA NDJEME, Nancy

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 

Thizi  le 07-04-2010 à 19:44:38  #

Sans conteste,il demeure mon préféré!

africanostra  le 05-04-2010 à 02:10:33  #

Merci pour ton appréciation, chère Thizi.

Thizi  le 04-04-2010 à 18:21:31  #

C'est vraiment un très beau poême.

 
 
posté le 22-03-2010 à 11:01:45 GMT +1

COLONNES DE LUMIERES ET GUIRLANDES DE FLEURS

Etre tendre  

 

 

 

 

 

 

Quand j’ai pris ta main moite

Pour y lire tes traces de vie

J’ai vu sur les chemins du futur

Loin des rires de l’ami Arthur

Des colonnes de lumière

Des guirlandes de fleurs

S’ouvrir sur ton passage

J’ai vu tant de bonheur

Se mêler à tant d’épreuves

Des ripailles d’été

Se mêler aux tensions vives

Les mines pâles aux visages ravis

Je t’ai vue dans une robe rutilante

Les mains tatouées au henné

Dansant avec tes convives

A la fois heureuse et gênée

Alors las de devoir t’attendre

J’ai décidé d’être tendre

Te tenir par la main

Et te chérir sans lendemain

Aimer et respecter la femme

Approuver et étouffer une larme

J’ai décidé Etre tendre

D’hiberner ce soir au fond de ton âme. 

 

 

 

 

  Arthur BENGA NDJEME, Nancy

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article
 
 
LE GABON IMMORTEL RESTE DIGNE D'ENVIE