No te puedo comprender
Corazón loco
No te puedo comprender
Y ellas tampoco
Yo no puedo explicar
Cómo las puedes amar
Tan tranquilamente
Yo no puedo comprender
Cómo se pueden querer
Dos mujeres a la vez
Y no estar loco.
Merezco una explicación
Por qué es imposible seguir
Con las dos ?
Aquí va mi explicación
A mí me llaman sin razón
Corazón loco
Una es el amor sagrado
Compañera de mi vida
Esposa y madre a la vez,
La otra es el amor prohibido
Complemento de mis ansias
Y al que no renunciaré
Y ahora ya puedes saber
Cómo se pueden querer
Dos mujeres a la vez
Y no estar loco.
[Musique et paroles: Richard Dannenberg ; Bebo & Cigala, Lágrimas Negras]
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Je n’arrive pas à te suivre,
Cœur d’artichaut ;
Je n’arrive pas à te suivre,
Et elles non plus.
Je n’arrive pas à m’expliquer
Comment peux-tu les chérir
Aussi sereinement ;
Je n’arrive pas à comprendre
Comment peut-on aimer
Deux femmes en même temps
Et ne pas se prendre la tête.
« Je veux que l’on m’explique :
En quoi est-ce interdit de m'attacher
Aux deux ?
Le coeur a ses raisons, que la raison ignore.
On me surnomme à tort
Cœur d’Artichaut,
Alors que l’une de ces femmes
Est mon amour éternel,
Epouse et mère à la fois ;
Et l’autre: l’amour impossible ;
Le supplément d’âme et de fantasme, dont j’ai toujours rêvé
Et auquel je ne pourrais renoncer.
Désormais, tu peux comprendre
Pourquoi est-il possible d’aimer
Deux femmes à la fois
Sans pour autant être schizophrène ! »
[Version d’Arthur BENGA NDJEME : Nancy, Saint-Valentin 10, 20h 48.]
L'âme de la volupté
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Aujourd'hui, je pense à toi, ma chérie ;
A tes chauds baisers, à ta peau douce ;
Je pense à ta lingerie rouge et fleurie ;
A tes caresses entre l’index et le pouce !
*
La nuit dernière, j'ai revécu la chaleur
De ton corps brûlant, de ta peau d’ébène ;
J'ai pensé à l’ultime et unique valeur
Que nous avons partagée, à nos joies et peines;
*
A ce chemin voluptueux que tu m’as ouvert,
Sur ton ventre plat, ferme, chaud et lisse ;
Entre tes jambes épilées et tes cuisses
Vibrantes ; à ce divin fruit qu’on s’est offert !
*
J'ai repensé au vertige, à la folie du plaisir ;
Au goût sucré et envoûtant de ta bouche ;
J'ai repensé au tournis, à l’ivresse du désir
Que nous avons toutoyé sous la douche !
*
A ton regard laiteux et flamboyant ;
Aux sons berçants de ta voix suave
Et aux râles stridents, hauts et graves :
Agonie d’une déesse sous son croyant !
*
Je pense à notre folle piscine de champagne
Dans un charmant hôtel d’Essey-lès-Nancy !
Blottie contre moi au sommet d’une montagne,
Tu t’es enivrée de bulles et de pain rassis !
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Déclaration Fleurie
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Vous aimez la vie sous toutes ses formes.
Le 14 c'est tous les jours
avec vous
Vous aimez rire de tout
Vous ne vous prenez pas trop
au sérieux
L'Amour, délire d'un jour?
Une déclaration
maintenant, pour toujours?
Une oeuvre d'AMI
[ANZUE M'BORE Isabelle, Bruxelles]
L'Amour, délire d'un jour? Amour, opium toujours!
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Sous l’éclat des paysages enneigés,
Dans le bois de la forêt vierge,
Deux ombres allument un cierge
Et marchent sur des pas légers.
*
On y a vite reconnu Valentin,
Accompagné de sa Valentine
Et d’un bouquet d’églantines ;
Ils vont fumer jusqu’au matin !
Oeuvre d'AMI-ANZUE M'BORE Isabelle, Bruxelles
Texte d'Arthur Béni NDJEME, Nancy
LES NATIONS UNIES FACE A NOTRE DEVENIR : LE VIEILLESSEMENT
Par-delà les réjouissances, l’avènement de l’an 2010 rappelle surtout qu’une année de plus s’est ajoutée à notre temps de vie. Cette question est si préoccupante et commune aux êtres vivants, que l’Organisation des Nations Unies y consacre une intense activité.
Il conviendrait d’examiner, en écho, les dispositions prises par certains Etats membres pour faire face à notre destin commun : la vieillesse, « [d]ernière période de la vie normale qui succède à la maturité, caractérisée par un affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales et par des modifications atrophiques des tissus et des organes » [Le Petit Robert, Edition 1993, p.1672 à 1673]*.
Au prisme de leur ordonnancement juridique et constitutionnel, on prendra pour cas d’étude, le Gabon et l’Afghanistan.
Sous l’instigation de l’Assemblée générale des Nations Unies, une Assemblée mondiale de la vieillesse tient ses assises à Viennes, du 26 Juillet au 6 Août 1982. Ses travaux aboutissent à l’adoption du Plan international contre le vieillissement, entériné par la résolution 37/51 de l’Assemblée générale.
L’objectif de ce programme, c’est l’instauration d’organismes de formation devant orienter et former du personnel de formation en matière de lutte contre le vieillissement. Les organismes ainsi créés se chargeraient de la remise à niveau et de la reconversion des personnes concernées, en partenariat avec le système des Nations Unies ; ce qui constituerait un formidable objet de coopération entre pays pauvres et pays industrialisés.
Comme l’Education, la Santé, les Finances et l’Ecologie, la gestion du vieillissement devient dès lors une politique publique à la charge des Etats et des institutions internationales. Dans cette perspective, un Groupe d’experts du vieillissement émet des propositions en vue de mettre en place un Institut compétent au terme d’une réunion tenue en Décembre 1986.
Le Conseil économique et social (CES) endosse ces propositions du Groupe des dix-neuf, à travers sa résolution 1987/41. La création dudit Institut fait l’objet de la Convention du 9 Octobre 1987 entre l’ONU et le Gouvernement de Malte.
La définition de la vieillesse met en lumière un certain nombre de problèmes auxquels les sociétés humaines sont confrontées depuis la nuit des temps. En effet, quelque naturelle qu’elle soit, la vieillesse est une maladie. Elle est source d’inaptitude, de vulnérabilité, de dépendance, de pauvreté et d’insécurité.
Les personnes singulièrement atteintes de cette maladie dégénérative sont victimes de maltraitance, d’exclusion et de discrimination dans tous les secteurs d’activité et de la vie citoyenne. Plus que toutes autres, la situation des migrants (immigrés, réfugiés, déplacés) atteints est bien préoccupante. La quête de dignité, d’égalité et d’humanisme conduit à chercher des voies et moyens capables de lutter contre la vieillesse.
Mais comment peut-on faire face à un processus irréversible mais auquel l’humanité tout entière est prise en capture ? L’Assemblée mondiale sur le vieillissement a réuni ses deux premières assises, dont le dernier fait l’objet d’un rapport des Nations Unies (document A/64/127) et d’un projet de résolution de l’Assemblée générale (A/64/432), au titre de la 64e session.
Les mécanismes mis en place par les Nations Unies et les stratégies élaborées par le Gabon et l’Afghanistan y répondent par divers instruments juridiques, qui peuvent être scindés en deux : le dispositif de prévention du vieillissement et les systèmes de prise en charge des personnes âgées. Ces développements seront ultérieurement exposés, dès que j’aurais fini de restaurer mon système d’exploitation.
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Arthur BENGA NDJEME : Nancy, le 13/02/2010, 22h 45.
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