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posté le 25-08-2010 à 09:37:10 GMT +2

ACTUALITES DE MOUILA

MOUILA (Agence Gabonaise de Presse) – L’antenne pour la Ngounié (sud) de l’Association des sages femmes du Gabon (ASFG) en partenariat avec le Projet de développement des infrastructures locales (PDIL), a entamé lundi, une campagne de proximité d’une semaine pour sensibiliser les populations sur les méfaits du paludisme, des Infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA dans les quartiers de Mouila, rapporte mardi l’AGP.

Repartis en zones dans les 14 quartiers des deux arrondissements de Mouila, sous le contrôle de la coordinatrice de l’ASFG provinciale, Chantal Ibondou-Matsiendi, sage femme et assistée de deux collègues, les agents sensibilisateurs des deux sexes formés procèderont par la méthode du porte-à-porte, pour toucher le maximum des personnes, la cible étant ’’toutes les populations du quartier, mais particulièrement les enfants de 0 à 5 ans, les femmes enceintes, celles en âge de procréer et les vieillards’’, a précisé la sage femme Jeannette Pessy.

Aussi, compte tenu du fait que des populations partent des grandes villes pour les provinces, en l’occurrence les vacanciers, et les gens qui vont au travail ou en brousse, la sensibilisation doit-elle se faire le soir en répertoriant sur des fiches les personnes touchées pour faciliter des statistiques.

Dans le premier arrondissement à la rive droite de Mouila, l’équipe de Mme Ibondou-Matsiendi s’est rendu auprès du chef de quartier Muntsanu-Pindza, Daniel Moutendi-Moubeyi, pour lui présenter des civilités. Cette dernière l’a informé du déploiement durant toute la semaine des agents sensibilisateurs dans sa circonscription administrative, dans l’optique de prévenir les populations sur ces redoutables maladies que sont le VIH/SIDA, les IST et du paludisme, des véritables fléaux.

A la fin des activités pour cette première phase, des moustiquaires imprégnées seront distribuées. La deuxième interviendra en septembre prochain, selon les organisateurs.

JPM/IM

24/08/2010
 


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posté le 24-08-2010 à 07:59:04 GMT +2

LES NATIONS UNIES ET LA DECOLONISATION (SUITE)


L'ONU ET LA QUESTION DES PEUPLES COLONIAUX


 

 

 

 

(Suite)

 

B)-L'Esprit

Si les écrits de la Charte parlent assez indirectement de la question coloniale en raison des susceptibilités des principaux Etats membres originaires des Nations Unies, l'Esprit de ce texte permet de mieux évaluer le rôle de l'ONU dans l'émancipation et l'Indépendance des Peuples coloniaux. Personnellement, je perçois le spectre de cet "Esprit" à travers deux mouvements tout aussi différents que complémentaires: les "souffles" antérieurs (1) et les "vents" subséquents (2).

 

(1)-Les Souffles antérieurs

J'entends par Souffles, toutes les énergies mobilisées lors de la recherche d'une solution capable d'annihiler l'élan dévastateur des impérialismes, dont le nazisme constitue le stade suprême entre 1941 et 1945. L'idée de Souffles antérieurs renvoie donc aux principales phases ayant précédé et déterminé la rédaction de la Charte; notamment, celles de ces phases qui portent sur les thématiques liées à la colo/décolonisation. On note, à cet effet, trois moments essentiels: la Déclaration du palais de Saint-James (a), la Charte de l'Atlantique (b) et la Conférence de San Francisco (c).

 

 

a-La Déclaration de Saint-James

Dans la perspective de création d'une Organisation internationale capable de rassembler les Peuples épris de Liberté, de Dignité et d'Egalité entre les Hommes, a lieu une Conférence à Londres le 12 Juin 1941, au paroxysme de la seconde guerre mondiale. L'une des principales questions posées à cet égard est la suivante:

 

"Ne serait-il pas possible de rendre la vie meilleure pour tous les pays et pour tous les peuples et détruire ainsi, une fois pour toutes, les germes de la guerre?"

 

La référence à la lutte contre l'expansion du nazisme est évidente. Mais cette interrogation n'évoque pas moins le desserrement de l'étau des dominations politiques qui prennent l'Homme en otage en cette première moitié du XXe siècle. La question des Peuples coloniaux peut donc y trouver des raisons de s'en prévaloir au regard des sources de la Charte de l'ONU, même si les recommandations de la Conférence de Saint-James n'ont aucune valeur juridique. Si la dé-colonisation suppose, non pas l'arrêt formel de l'impérialisme, mais la prévention des conflits par la reconnaissance des principes d'Egalité et d'Indépendance de chaque homme dans une Société libre, on peut effectivement placer le régime de cet acte sous le sceau de l'objectif de Saint-James:

 

"La seule base solide d'une paix durable sera la collaboration spontanée des peuples libres..."

 

Que le Monde dans lequel ces peuples vivent soit exempt de menace d'emploi de la force, d'agression ou de soumission institutionnelle à une puissance étrangère, cette base est identique. Ce qui peut servir de fondement aux valeurs humanisets du texte constitutif des Nations Unies dans la Déclaration de Saint-James l'est également dans la Charte de l'Atlantique.

 

 

b-La Charte de l'Atlantique

Bien que signée entre les puissances d'une région précise, la Charte du 14 Août 1941 pose les bases d'une justice internationale. Jusice au sens le plus large, car il s'agit d'affirmer le "droit pour chaque peuple de choisir la forme de son gouvernement". D'aucuns y verraient ici la reconnaissance de la pluralité des formes de l'Etat, ainsi que la faculté reconnue à chacun de vivre dans un régime politique convenant à ses particularismes culturels, politiques, économiques ou spirituels.

 

Toutefois, précurseur du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ou rappel des principes démocratiques, la Charte de l'Atlantique énonce ainsi les instruments qui serviront d'ossature aux outils des Nations Unies dans la gestion de l'épineuse question du colonialisme. Un objectif d'ailleurs réaffirmé par la Déclaration des Nations Unies le 1er Janvier 1942*. Tandis que la Conférence de San Francisco va ajouter un élément supplémentaire au règlement de la question coloniale.

 

c-La Conférence de San Francisco

Le cycle des pourparlers qui conduisent à la rédaction puis à l'adoption de la Charte de l'ONU s'illustre par l'adjonction du chapitre consacré au Régime international de tutelle (supra)*. Les débats entre les deux principaux objectifs poursuivis (autonomie et Indépendance) trouve finalement un compromis au travers des capacité et volonté de chaque Société à s'auto-déterminer.

 

Voilà comment, les principales articulations de la création des Nations Unies donnent progressivement corps aux matériaux ayant servi ou pouvant servir de supports au droit à l'Indépendance. La Charte des Nations Unies, qui en est issue, est si importante à cet égard, que Harry TRUMAN dira dans son discours de clôture:

 

"Grâce à cette Charte, le monde peut commencer à entrevoir le moment où tous les êtres humains pourront vivre une vie décente d'hommes libres..."

 

A chaque Peuple d'y trouver les ressorts nécessaires au respect de sa dignité. Surtout, lorsqu'on se rappelle que ces "Souffles antérieurs" sont renforcés par des Vents ultérieurs.

 

 

(2)-Les vents subséquents et conséquents

Dans la mesure où le contexte qui prévaut à la rédaction puis à l'adoption de la Charte est déterminé par des jeux d'équilibres délicats, ce texte s'est limité à l'essentiel en ce qui concerne le corpus normatif réservé à la colonisation et à ses conséquences sur la paix internationale. C'est pourquoi, une fois passée cette période où les susceptibilités sont à fleur de peau, les Nations Unies, par le truchement des textes dérivés de la Charte (a) et des résolutions de ses principaux organes (b) prennent ouvertement position sur le droit des Peuples dominés à l'Indépendance.

 

a-Les textes dérivés de la Charte

Au nombre des textes dérivés de la Charte des Nations Unies, on compte le Statut de la Cour internationale de Justice, dont on verra les principaux apports ultérieurement (infra:II)*. Ceux qui retiennent plus substantiellement mon attention sont: la Déclaration universelle des Droits de l'Homme (a-1), puis les Pactes internationaux de 1966 ( a-2).

 

a-1/ La Déclaration universelle des Droits de l'Homme.-Le Palais de Chaillot (Paris) célèbre un important événement le 10 Décembre 1948, lorsque les Etats membres de l'ONU adoptent la Déclaration universelle des Droits de l'Homme.

 

A l'alinéa 5 du Préambule de ladite Déclaration, il est expressément fait référence au Préambule de "la Charte [où] les peuples des Nations Unies ont proclamé  à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et [où] ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande". Ce texte commence, dès lors, avec une réaffirmation des principes généraux devant gouverner la Société internationale contemporaine.

 

Au nombre de ses principales articulations, en revanche, un certain nombre d'énoncés mettent en relief la prise de position des Nations Unies dans le processus de décolonisation. Je n'en citerai que quelques uns, afin d'aérer l'exposé. Il en est ainsi de l'article premier, qui affirme sans équivoque: " Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité." Ceci bat vigoureusement en brèche les supposés fondements de la colonisation, dont on a prétendu qu'elle consistait à apporter généreusement aux indigènes le "feu sacré de la civilisation".

 

Au cas où cette disposition paraîtrait ambiguë à certains, la Déclaration précise en son article 2, §2 son engagement contre la discrimination coloniale en affirmant qu' "il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, on autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté." On ne peut pas être plus déterminé dans la lutte anti-coloniale.

 

A l'égard ou à l'encontre, c'est selon, des autorités qui ont fait des cultures, des opinions, des croyances des territoires dominés des phénomènes curieux et nocifs dont il fallait à tout prix se prémunir et se débarrasser, la Déclaration prescrit que "[t]oute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la  liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites" (article 18)*. Nos grands-parents, qui payaient un impôt spécial lié à une activité culturelle ou cultuelle non agréé par l'administration coloniale s'en souviennent encore.

 

Ains, danser, jouer au tam-tam, chanter dans les langues nationales n'étaient pas des activités aussi naturelles qu'elles le sont aujourd'hui. Elles devaient recevoir une autorisation spécifique de l'autorité; à défaut d'être assorties d'une taxe spécifique. Parler kota, fang, nzabi ou m'pongwê à l'école était sanctionné par le port d'un grelot aussi hideux que dégradant, dans une sorte de jeu appelé "symbole". Il pouvait s'agir d'un collier de mille-pattes (Ngôngôlô) ou d'autres objets de nature à éliminer à petit feu les cultures locales.

 

Mieux qu'une faveur ou un accident du Droit international, l'Assemblée Générale de l'ONU "[considère] que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde" (Préambule, alinéa 1 de la Déclaration universelle)*. C'est la raison pour laquelle, dans la perspective d'une Egalité plus parfaite des Hommes, le volet civil et politique de cette dynamique est-il garanti par un autre texte spécifique à caractère international.

 

a-2/Les Pactes internationaux de 1966.-Le 16 Décembre 1966 sont adoptés deux instruments internationaux. L'un d'eux est intitulé: Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le second alinéa du Préambule considère également que: "conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde". Telle est la clé du dispositif de décolonisation, car sans l'objectif de pacification structurelle de la Société internationale, point de salut pour l'Indépendance des Peuples coloniaux.

 

C'est parce que leur sujétion par l'étranger était perçue comme une menace, à terme, pour la paix et la sécurité internationales, qu'est, cahin caha, adopté le principe de la décolonisation.

 

Le Pacte civil et politique rappelle, en outre, que "la Charte des Nations unies impose aux Etat l'obligation de promouvoir le respect universel et effectif des droits et des libertés de l'homme" (Préambule, alinéa 5)*. Il ne s'agit donc plus, pour les "puissances coloniales", d'adhérer à des pétitions de principe. Mais d'exprimer la conviction selon laquelle les Peuples autrefois colonisés vont devoir jouir de tous les privilèges inhérents aux membres de la famille humaine. Autrement dit, à leurs propres populations.

 

L'article premier du Pacte est si important en ce qui concerne l'Indépendance des pays africains et d'autres possessions, qu'il faudrait en exposer in extenso le contenu. En effet, dans le continuum de la Charte, il y est prescrit au paragraphe 1 que "Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel." Et comme si ce n'était pas suffisant, le Pacte en précise les méthodes car il est difficile aux Sociétés concernées de  faire respecter de tels droits et d'y accéder.

 

Aussi, les Etats parties préconisent-ils une voie à suivre: "Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent  disposer librement de leurs richesses et de leurs  leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'intérêt mutuel, et du droit internationale. en aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance (paragraphe 2)". Le Droit onusien a, sur ce point, peu de chance d'être entendu. Car le contraire est bien plus courant et perceptible que la norme internationale.

 

D'un autre côté, les difficultés d'application du droit à l'autonomie, puis à l'Indépendance par les Etats en cause amènent le Pacte à leur  prescrire une forme de code de bonne conduite. Ainsi, peut-on noter que "[l]es Etats parties au présent Pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d'administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies" (article 1er, §3)*. On perçoit, clairement, la double volonté de faire oeuvre de pédagogie envers les Peuples assujettis et les nations dominantes, qui conduit l'ONU à mettre en péril sa légitimité tout au long des revendications et proclamations d'Indépendance dans ce vaste empire encore appelé Tiers Monde.

 

L'article 1 commun est si essentiel à la question transversale des droits de l'Homme, qu'il sert de pont entre les deux Pactes de 1966, comme en témoignent les principaux apports de l'autre instrument international adopté le 16 Décembre 1966, intitulé: Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels; ce dernier étant, spécifiquement, chargé de garantir, entre autres, l'indépendance des Peuples sur leurs propres ressources économiques, ainsi que l'intégrité de leurs droits sociaux et culturels.

 

A ce sujet, l'article 25 prévient qu' "[a]ucune disposition du présent Pacte ne sera interprété comme portant atteinte au droit inhérent de tous les peuples à profiter et à user pleinement et librement de leurs richesses et ressources naturelles". Voeu pieux? Certainement pas,. Même si, sous divers angles, ce droit est constamment mis à l'étroit. Tout comme l'affirmation de vie pour un individu, l'Indépendance est une quête et conquête quotidiennes. L'engagement des Nations Unies qui, faut-il le rappeler, ne constituent qu'une association, ne saurait suffire à consolider cet acquis.

 

Pourtant, rétrospectivement, il est loisible de rendre hommage à cette Organisation, dont les résolutions ont, en plus des textes, manifesté la détermination en faveur de la décolonisation.

 

b-Les résolutions des principaux organes de l'ONU

 

 

(à suivre)

 

 

Arthur BENGA NDJEME

PARIS, le 24 Août 2010, 07:52

 

 


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posté le 22-08-2010 à 21:35:32 GMT +2

L'ECOLE ET L'EDUCATION PAR IVAN ILLICH

 "Dans le monde entier, l'école nuit à l'éducation parce qu'on la considère comme seule capable de s'en charger."

 

 

Ivan Illich, Une société sans école, trad. Gérard Durand, Seuil, coll. Points n° 117, p. 22.

 

 

 

 

 

[Envoi du professeur Alain M. de Nancy]

 

 

 


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posté le 22-08-2010 à 00:02:41 GMT +2

PROMENADE DU JEUDI SOIR

 

 

Au bord du Canal

 

 

 

De quoi avons-nous parlé

Sur le chemin des azalées?

Des beaux fruits et légumes

Des framboises des agrumes

Du jardin de tes parents

Des gelées compotes confitures

Qu'ils préparent si souvent

 Nous avons garé ta voiture

Au bord du Canal de Nancy

"La première fois que je viens ici"

T'ai-je dit au début de notre ballade

"Un lieu magique pour une promenade"

M'as-tu répondu en pleine randonnée

Tout près d'une canette abandonnée

De quoi avons-nous parlé?

Des magnifiques péniches

Flottant le long de la corniche

De leurs fiers drapeaux

Et des reflets du soleil sur ta peau

Près d'un champ de framboises

Vers la rue Hervé Bazin

J'ai vu dans un vieux magasin

Le petit chat sur le toit d'ardoise

Qui arrêta de jouer pour faire un miaou

Lorsque tu as marché sur un caillou

Avec tes chaussures à sangles

Et gravé un coeur sur mon nez de tes ongles

Jusqu'à l'Avenue du vingtième Corps

Nous avons contourné tous les ports

Pour revenir au pont-levis de Malzéville

Où un couple de canards nageait en file

En direction du fanal

Tes mains et  tes bras sur mon épaule

J'ai entendu les pleurs des saules

Se mêler aux rumeurs du Canal

Face à la Plaque commémorative

D'où résonnait le chant des locomotives

Je t'ai cueilli une fleur

Quand le ciel a soudain changé de couleur

Un moment de fièvre

Qu'accrut la Tour insolente du Haut-du-Lièvre

"On les cueillera prochaînement?

On cueillera les framboises et groseilles?"

M'as-tu susurré calmement

Comme le vol parfumé d'une abeille

Le Canal ne sera plus jamais pareil

Avec cette brise d'orteils

Trempés dans les jardins aquatiques

Le Canal ne sera plus jamais identique

A cette eau sombre devenue frémissements

Sous l'ombre des promeneurs du moment

Le Canal ne sera plus jamais pareil

Avec cette cascade de rayons de soleil

Ruisselant sur l'immeuble aux deux orbites vides

Ouvertes sur un ciel qui ne veut prendre aucune ride!

 

 

 

Au bord du Canal:

Jeudi 12 Août de l'An X.

 

 

 

 

 


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posté le 20-08-2010 à 23:11:18 GMT +2

ET SI MANDELA S'ETAIT TROMPE?

 

 

 

 

 

 

 

 

MANDELA a-t-il eu raison d'accepter le Prix Nobel de la Paix en compagnie de son ancien geôlier, Frederik Willem de Klerk?

 

 

 

 


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